Péripéties d'une Prune [En cours]

Comme j'aimerais rentrer dans cette histoire et les aider si tu savais.
J'commence à vraiment m'atachr à eux tu sais.
C'est étrange.
Et puis toujours cette façon d'écrire qui me serre fort le coeur mais en même temps m'envoie valdinguer dans les nuages.
Sale magicienne va !
(L).

Si j'suis une magicienne, t'es une fée <3'

Et tu sais, grâce à tes coms j'commence à comprendre mieux cette histoire un peu décousue, sans queue ni tête, mais que j'aime vraiment écrire.

(L)

C'est c'qui me plait tellement justement dans cette histoire.
Qu'elle soit un peu décousue.
Et parfois j'aime me perdre dans le dédales de leurs souvenirs, de leur souffrance.

C'est sûrement parce que je ne peux plus en ressortir que j'éprouve le besoin de te savoir dans ce labirynthe de peine.

<3

Bah alors j'viens m'y perdre avec toi pour qu'on en trouve la sortie.

Oui on ira la bas, et puis vivre perdue c'est pas si mal, puisqu'on n'arrive toujours à un endoit qu'on ne connait et on voyage de surprise en surprise.

Et toi tu es bien folle.
<3

To mean, meant, meant, vouloir dire.
Y a plein de choses que j'voudrais dire, mais ça serait pas suffisant =)
Alors j'me contente d'attendre la suite, d'être ébloui un peu plus à chaque mot, et d'un grand "Je t'aime".

M'Luo, Je l'sais que j'suis folle, mais des fois, c'est nécessaires dans ce monde de fous. <3'

Ma Cara d'Amour [avec un grand A], moi aussi j'voudrais dire plein de trucs, mais j'me contente de les glisser entre les lignes, pour tes beaux yeux. Je t'Aime [avec un grand A aussi <3]

J'adore ça tu sais, ta folie.
<3

J'adore. J'sais plus vraiment quoi dire de pertinent face à cette histoire, mais je voudrais quand même que tu saches que j'adore.

Bordel.
J'sais pas quoi dire d'autre, vraiment.
(L)

M'Luo, et moi j'adore que tu dises que tu m'aimes. Surtout que moi aussi. (L)

Pao, c'est plutôt destibilisant ça, comme commentaire. Mais j'aime bien, garde tes émotions pour toi, du moment que tu aimes. <3

Play'Moh, merci. Ca résume trop bien, ce silence, et ça met du baume au coeur. <3

To Find-Found-Found-Trouver

" Elle n'a pas eu besoin de se présenter.

_" Chambre 312. Deuxième étage.
_ Merci.
_ Dr. Sérac. Bonjour Prune."

Je lui tend gauchement a main, qu'elle serre sans attendre.

_ " Bonjour.
_" J'ai quelque chose pour vous. Vous voulez me suivre ?"

J'ai entrouvert la porte de mon bureau. On s'est glissés dans la pièce, et le soleil agressant nos yeux, j'ai baissé les stores. Je l'ai regardée, longuement, mais sans la détailler. Seul l'ensemble faisait d'elle un être hors du commun. Et habillée toute en bleue. Je me rémémorait cette phrase...

"Si Prune revient habillée toute en bleue, j'en retomberai amoureux. C'est certain."

J'ai fait coulissé la porte en verre fumé et j'ai sorti le magnétophone de l'armoire en faux bois.

_ "Je pense que cela doit vous revenir.
_ Merci."

Elle a touché l'objet et l'a doucement cueuilli au creux de ses mains en porcelaine. Personne ne peut résister à ce charme faussement angélique. Elle est restée un bonne heure à se balancer sur le fauteuil en cuir en écoutant la boîte noire. Celle de Benoît, évidemment."

Extrait du journal du Dr.Sérac. 19/10/06

" La voix désuette qui appartenait à cette bande ne pouvait pas venir de Benoît. Il semblait tellement tenir à moi. Il lui arrivait de pleurer. Et puis, après l'éternité toujours croissante, je suis sortie du bureau, des larmes au coin des paupières. Sam s'est approché et on a marché vers la chambre 312.

_" Sam ?
_Oui.
_ Je ne supporte pas les hôpitaux."

Ses yeux aux éclats de café terne ne m'ont pas dévisagée. Et sans hésitation, ses mains sans fin ont attrapé mes doigts. L'odeur de l'éther me prenait à la gorge. Une douce envie de m'écrouler sur le lino jauni s'insinuait dans mes pensées. Mais une main me rappelait que je devais rester droite.
Deuxième étage. Les couloirs de l'âme nous ont portés jusqu'à la chambre 312. Sam s'est reculé et a hoché la tête.Je suis entrée avec le sentiment de revivre.

Benoît était étendu, les yeuxclos. Il semblait me narguer, les mains applatie sur le drap. Je me suis approchée et j'ai effleurée ses lèvres. Le choc me rappela mes longues virées nocturnes. Celles où je m'enlaçais dans des couvertures de goudron. Ces nuits où j'embrassais l'asphalte à contre coeur et où le mazout m'emmêlait les pieds pour que le bitume puisse abuser de mon âme. Ses lèvres sèches me rappelaient avec dégoût la texture des routes qui m'ont violée plus d'une fois. Je me suis mise à genoux, et j'ai pleuré. Ce n'était pas un caprice, ce n'était pas du cinéma. J'ai versé de vraies larmes, et j'ai commencé à lui parler.

" Je ne sais pas ce qui s'est passé, Benoît. Tu, n'as pas à t'en vouloir ainsi. Tu n'es pas le seul fautif. Je suis lâche et je n'aurais jamais dû partir. Pourquoi sommes-nous si faibles, hein ? Il faut que tu reviennes, Benoît. J'en crèverais de ne jamais te montrer ma mer. De ne jamais t'entraîner dans son néan affolant et absolu. Elle est tellement torturée ma Manche... Entourée par ses rochers qu'elle ne cesse d'aguicher. Elle est belle dans sa robe émeraude crevée et saillie de vagues. Le clapotis langoureux de son écum et sa tristesse brumeuse. C'est là-bas que j'aime être, perdue sous notre ciel d'argent noirci. Sur une plage mouillée par les pluie et le parasol retourné pas les vents violents et les grains de sable qui nous enferment dans leurstourbillons égoïstes. C'est ma vie, et j'veux que tu la voies. Reviens..."

Sur ces mots, le drap se soulève. Je me suis enroulée autour de ce jeune homme que mon coeur pleure. Parce que je l'aime, tout simplement."

Extrait du journal de "Prune". 19/10/06

Sur ces mots, le drap se soulève. Je me suis enroulée autour de ce jeune homme que mon coeur pleure. Parce que je l'aime, tout simplement. .

*Soupir*.
J'aime.

Han ils sont là, tous les deux, ils sont là le monde s'écroule et je m'en fous.
J'en tremble et je pleure avec elle.
J'ai envie de serrer tes mots dans mes bras.
Ca parait idiot n'est-ce pas ?
<3

Ma Strow', j'te prendrais bien dans mes bras, mais j'peux pas. Sauf dans mes rêves <3

Pao, <3'

M'Luo, ça l'est pas darling, ça l'est pas. Et de toute façon, j'm'en fous de ce qui peut paraître, on doit savoir voir au-delà des apparences. C'est ce qui te rend tellement pure, tellement vraie. (L)

Des fois tu sais j'voudrais seulement venir te voir chez toi, et te dire juste merci, comme ça, avec un sourire, et repartir.

Han.
Putain de suite <3

M'Luo, et moi j'te dirais "de rien" en te rendant ton sourire... Et pourtant, ça me ferait trop mal de te voir repartir si vite.

Ma Cara d'Amour, un putain de merci.

<3'

Je resterai un moment alors.
Le temps de dire tout c'que j'ai pas dit ici.
A savoir tout c'que tu as pu m'apporter.

Et dire que je vais te laisser, M'Luo...
J'm'en fous que tu me dises pas tout...
Ca m'donne toujours plus envie de te faire plaisir.
<3'

Allez, dernière suite des vacances, mais promis juré, Prune vivra toujours, toujours plus fort même.

To Slide-Slid-Slid-Glisser

"_"Allo ?
_ Bonjour madame. Je... Prune est là ?
_ Je ne connais pas de Prune. Ma fille s'appelle Marie. Qu'est-ce que vous avez tous à l'appeler comme ça ?
_ Atten...

Tuut, Tuut, Tuut...

...Une minute plus tard...

"_Excusez-moi pour tout à l'heure.
_ Ce n'est rien.
_ Je pourrais parler à Marie ?
_ Non.
_ Dites-lui que j'ai appelé. C'est important. De la part de Thomas.
_ Elle ne te rappellera pas. Elle est repartie.
_ Non...
_ Si.
_ Merci. Au revoir.
_ De...

Tuut, tuut, tuut... "

Discussion téléphonique entre Thomas et la mère de "Prune".

" Ses boucles me chatouillent le nez. Un petit soleil totu juste sorti du lit allume une flamme au sommet de son crâne. Ses bras enlacent ma taille etson souffle régulier réchauffe ma nuque. Ses jambes s'aggripent aux miennes. Ses lèvres embrassent mon cou et ses yeux fermés semblent papillonner.

Prune est là, serrée contre moi, dans cet hôpital, à me sucer le sang. Elle s'accroche désespérément à mon corps pourri par l'alcool. Sa voix enroulée dans un sanglotme parle de sa mer.

Que se passe-t-il ?Ou plutôt, que s'est-il passé ? Je discerne encore les détails de sa course effreinée dans l'escalier qui menait à mon studio. Le bruit de ses pas étouffé par celui de la peine.

Prune ouvre un oeil, puis l'autre. Ceux de la mer. Ceux de sa mère, sa mer. Des yeux verts fendus d'éclats bleutés. Elle se tord et ses doigts s'accrochent, s'enfoncent, s'attachent à ma peau qui se fout de saigner, si c'est entre ses mains.

_" Moi aussi j'en crèverais de ne pas la voir ta mer. Même si tu la tiens entre tes cils.
_ Attends et regarde."

Elle se détâche et se lève. Habillée, en bleu... Toute en bleu... Comment a-t-elle pu savoir ? Elle tourne sur elle-même et,de ses cheveux, tombent deux petites plumes. Des peites plumes bleueset grises. Elle s'accroupit et les attrape. Elle les agite sous mon nez et me caresse les lèvres. LA douceur me fait frissonner.

" Des plumes de geai..."

Je perds toute notion du temps. J'oublie tout ce qui m'entoure, seul compte l'air que Prune touche et séduit.

_" Prune ?
_ Mmh...
_ Je crois que je suis retombé amoureux de toi..."

Elle lève des yeux souriants, et, dans un creu de seconde, elle m'embrasse, ses mains amusant les miennes, ses cils caressant les miens.

_" Benoît ?
_ Mmh...
_ Pas moi."

Je baisse les yeux. Mon coeur halletant se tranche en 312 morceaux. Le temps reprend son cours, les aiguilles tentant désespérment de s'attraper. Je recommence à mourir.

"J'en ai pas besoin. J'ai jamais cessé de t'aimer." "

Extrait du journal de Benoît. 20/10/06

Prune and you forever.
L'histoire ne s'arrête pas là.

ENJOY AND PLAY.

Oh bordel bordel bordel, la fin ...
Je ...
Les mots sortent pas la tu vois, dire qu'on va s'arrêter la dessus et leur amour qui nous en fout plein la gueule et ces mots que tu poses si bien, ces mots qui vont me manquer comme jamais.
Prune est magique. So do you.
Il manquera bien des étoiles ici sans toi.