Péripéties d'une Prune [En cours]

Bordel.
Je crois que j'aime vraiment beaucoup.
Ton style, tes mots, tes personnages, cette athmosphère et ces mystères que tu caches entre les dates de chaque fin d'extrait.
Non, enfait. J'aime vraiment beaucoup. Sur.

Floup', merci, mais, tu sais, toi aussi <3''

Ploof, eh ben moi, j'aime beaucoup ce com et j'le garde dans l'coin de ma mémoire. Quant à mes personnages, ils sont aussi vivants que toi et moi <3

Putain j'suis dingue de tes dialogues.
Un truc de fou comme on dit maintenant ^^
C'est complètement décalé, juste ce que j'aime <3

Oh, t'es de retour!
Tu m'as manquée darling. Toi et tes commentaires auxquels on peut pas répondre. Et puis tes mots tout court.
T'es juste c'que j'aime <3
“ “Prune, en été, elle a une peau de pêche, en hiver, une peau de flocon de neige. J’sais pas si c’est pour se fondre dans le paysage, mais c’est loupé. On la remarque, et on l’aime au premier regard. J’crois pas que je sois le seul à le penser.”

“Si un jour, Prune vient habillée toute en bleu azur, je suis presque certain que j’en retomberai amoureux.”

“On a vécu les jours les plus beaux jours qu’un homme puisse imaginer. Main dans la main, bouche contre bouche, on courrait sur les chemins caillouteux sans jamais déraper. Jusqu’à ce qu’un éboulis nous tombe au coin du coeur. J’crois que ça a commencé avec une bouteille de vodka.”

“Prune, Prune, Prune. Son nom me revient aux lèvres à chaque moment de pause. Si je m’arrête de penser, elle apparaît comme une évidence. Ses yeux couleur océan dans le flou de ma montagne. Est-ce que tout recommencera ? Rien n’est moins sûr...” ”

Différents extraits de la boîte noire de Benoît. Dates impossibles à retrouver.


“ Mon téléphone vibre dans ma poche et m’arrache un sursaut incontrôlable.

_Oui ?
_ Prune ?
_ Mmh.
_ C’est Elodie, la meilleure amie de Benoît. Si tu te souviens de lui...
_ Bien sûr que j’me souviens de lui...
_ Il est dans le comas.
_ Pardon ?
_ Il a fait un comas ityllique. A cause de toi, je suppose.
_ J’arrive.”

J’ai raccroché. Ma tête était sur le point d’exploser, j’crois bien. J’l’ai prise entre mes mains et j’ai soufflé. Les larmes ont commencé à v’nir. Putain... Mais si seulement... Pourquoi lui ? Pourquoi nous ?
J’ai pris quelques affaires au vol et je suis sortie de la maison en courrant, les poches remplies de billets. J’ai hallé un taxi qui m’a conduite jusqu’à la gare de Rennes. J’ai attendu, le sang me cognait aux tempes. Puis, j’ai commencé à regarder tout autour de moi. Le sol était jonché d’emballages gras et des clochards puants riaient entre eux. J’ai observé les gens puis j’me suis approchée du guichet.
_ “ Bonjour, vous désirez ?
_ Un billet TGV pour Paris s’il vous plaît.
_ Quel horraire ?
_ Le prochain, si possible.
_ Ah non, c’est pas possible. Il est plein. Par contre, pour demain matin, 10h30.
_ Non. Qu’est-ce que vous avez de plus direct pour Nice ?
_ Pour quand ?
_ Pour y être ce soir ou demain matin.
_ Ok, je vous fais l’itinéraire.
_ Merci.”
La jeune femme me tend mes billets. Mon train est dans 32 minutes, précises. Je flâne dans la galerie marchande. Benoît occupe mon esprit de façon incessante. Un jupon bleu me rappelle ses yeux. Je tombe à genoux. J’ai envie d’hurler, mais je me mords la langue. J’entre dans la boutique et ressort un sac sous le bras."

J'ai envie de m'habiller en bleu juste pour faire partie de ton histoire.
Oui je suis de retour, tes mots m'ont putain de manqué.
Prune est toujurs aussi belle, si ce n'est plus.
Et toi, petite rose bleue continue d'me balancer des étoiles qui ne s'éteignent pas, y a que toi qui sais faire ça.

C'est peut-être parce que c'est grace à tes étoiles que les miennes brillent.

Ma Rose...
Il peut pas s'en aller, pas maintenant hein...

Prunette, t'sais quoi, ils m'ont manqués, tes mots.
Contente de les retrouver.
Toujours aussi beaux.
Et de te retrouver aussi, Prunette d'amour <3

Strawberry, rien que pour toi il va s'en tirer. Non, pas rien que pour toi. Rien que pour nous. <3

Mon Bouton d'Or, il reviendra, parce que comme tu le dis si bien, il a pas le droit de partir. <3

Cara d'amour, toi aussi tu m'as manquée. Tes mots, ta présence ça fait du bien de te revoir.
<3'

Quoiiii ? Y a pas de suite depuis la dernière fois que je suis venue ?
C'est quoi c'bordel ? u__u.
Mmmh je vais faire la petite fille sage et attendre patiemment alors ^^
Mais dépêche toi quand même !

Pardon M'Luo.
Monsieur le cerveau voulait plus fabriquer.
Mais c'est r'parti pour un tour =D
"_"Allo ?
_ Je suis arrivée. Où est-il ?
_ J'pensais pas que tu viendrais.
_ J'pensais pas que la rancune pouvait rendre si con.
_ De toute façon, c'est trop tard...

Un sanglot s'étouffe près de mes amygdales. Mes yeux se révulsent et dans un souffle assassin, je tombe à terre.

_ T...Trop tard ?
_ Ben oui. Pour les visites. On t'a jamais appris que les hôpitaux...
_ Ta gueule. Arrête de croire que tout est de ma faute. S'il n'avait pas bu, je s'rais à ses côtés et on courrait sur la Promenade des Anglais. Tu ne le connais pas.
_ J'arrive."

Je sors du hall étouffant. L'air pollué du parking me donne la nausée. Je me tiens l'estomac et m'asseois sur un muret gris. Un groupe de garçons passe devant moi. Ils s'arrêtent. M'adressent la parole. Je sais pas... J'comprends pas... Ils me bousculent, l'envie de gerber derrière les lèvres. Aucun son ne tente de sortir de ma bouche. Ils peuvent parler, hurler, je n'entends pas. Ma tête touren affreusement.

"Ho, là ! Lâchez là."

Les types se retournent. Mon corps roué de coups s'affale sur le muret. Je ferme les yeux. La comisure de mes lèvres s'écorche en une grimace qui laisse passer une substance puante et jaunâtre. Des mains attrapent mon crâne et le reposent douceemnt sur un tissu confortable. Des mots, toujours des mots. Mon cerveau ne veut plus fonctionner.

[...]

La tête lourde et les yeux paumés dans l'obscurité. Je cherche à tâton le sens de ma vie. Qu'est-ce que je fais là, renifflant le parquet usé des jours sans fin, étendue sur une banquette, le visage démolu et la vue obstruée par un coquard ? Je me lève chancelante. La nausée reprend le dessus et je retourne sur mon lit de fortune. Le coeur pesant, je me retourne dans les draps. L'angoisse s'ampare de ma pensée. Benoît... Qu(est-ce qui s'est passé, hein ?

"C'est trop tard" Quelques mots de trop dans cette vie de guerre. Je me bats pour affirmer ma réalité, celle d'un monde sans foi ni loi et aujourd'hui, je retourne vers le champs de bataille, le cou humide et les joues trempées.

L'entrebaîllement de la porte laisse passer un filet de lumière.

"Bonjour.
_ Bonjour.

La porte se referme et l'obscurité reprend sa place et son rôle. Celui de me dissimuler mon interlocuteur.

_" Ca va mieux ?
_ Elodie, c'est toi ?
_ Non.
_ Alors, à vous je peux le dire. Benoît m'a donné plus de coups que ceux que j'ai reçu hier. Les siens faisaient bien plus mal. Pas parce qu'ils étaient plus puissants, non. Mais parce qu'ils me rongeaient les os, me suçaient le sang, me saignaient le coeur. Et vous savez pourquoi ?"

Le silence tisse entre nous un fil d'or et d'argent. Un de ces fils incassables et que l'on n'allonge qu'en se rapprochant physiquement. Je pose ma main plus près de la personne qui me fait face, j'imagine.

_"Parce que je l'aime.
_ Où habite-t-il ?
_ A l'hôpital.
_ Quel hôpital ?
_ Je ne sais pas.
_ Comment tu t'appelles ?
_ Prune.
_ Moi, c'est Sam.

La lumière nous dévoile l'un à l'autre, et Sam plisse les yeux pour ne pas être ébloui.

_" Bienvenu dans ma vie, Sam.
_ Tu fais aussi partie de la mienne, Prune."

Il attrape mon petit doigt et glisse sa paume sur la mienne.

"Viens , on le trouvera."

Extrait du journal de "Prune".

Oh comme ça fait du bien de te lire à nouveau =).
J'adore ce passage, cette rencontre sombre entre Sam et Prune.
Et puis cette façon que tu as d'écrire qui me rapproche tant de la réalité mais qui en même temps, m'envole tellement loin ...

Entraînée par tes mots.
Je glisse.
Peu plus m'arrêter.
C'est tellement beau =)
Chwuite ? <3

M'Luo, je suis contente de t'envoyer loin de la réalité, réalité qui rime avec brutalité.<3'

Floup' Strow', viens encore et encore, viens les voir mes rêves en forme d'étoiles <3'

Bim', du moment que tu dérapes pas, je continuerai à t'attirer dans mes mots. <3'


To bear-Bore-Born-Supporter

" Le jeune homme ne répond toujours pas aux appels de son amie. Je la vois s'agiter s'agiter et faire de grands gestes. Ses cheveux chatains clairs brillent lorsqu'ils rencontrent un rayon de lumière. Je vois rouler quelques larmessur ses joues creuses. Elodie, elle s'appelle. Un bien triste spectacle. J'entre.

_ " Bonjour.
_ Bonjour... Pourquoi il me répond pas, hein ?"

La morve lui perle au nez et, en m'asseyant sur l'accoudoire du siège, je lui offre un mouchoir.

_ " Tu sais, sous ses airs de mort, il t'entend.*
_ Pourquoi il parle que d'elle ? Cette Prune...
_ Parce qu'il l'aime.
_ Et pas moi, peut-être ? Je suis sa meilleure amie, je...
_ Chut... Je crois que ce coma est volontaire."

Les pleurs de la jeune fille redoublent.

"Elle n'est pas venue."

Elodie me regarde. Ses yeux hagards cherchent une signe de compréhension dans les miens.

"Prune... Elle m'a dit qu'elle viendrait le sauver. Elle m'a menti."

Puis elle s'écroule sur le corps de son ami.
Sous sa peau de verre, on sent battre un vrai coeur. Pas un de ces faux organes formatés par notre société. Pas un de ces faux organes qui battent sans relâche. Celui de Benoît s'arrête pour observer l'horreur du monde. Quatre battement plus tard, il soupire d'effroi et la danse est éternelle.

Le garçon se remet à balbutier. Dans quelques minutes, voir quelques secondes, on entendra parler de Prune. J'appuie sur le magnétophone, serre l'épaule de la fille et ressors de la chambre, une douleur dans l'estomac. Cette histoire me retourne les sens."

Journal intime du Dr. Jean Sérac. 16/10/06

Parce qu'ils sont tous invincibles.
Et qu'on l'sera ensemble.
C'est une belle musique que tu écris ici.
Et la lune n'a plus vraiment d'importance, quand le soir je lis tout ça.

J'suis prise au piège de tes mots, moi.
Mais la cellule est magnifique, donc je reste enfermée =)
Les verbes d'anglais au début...j'adore. <3

Olala, vous m'mettez mal à l'aise <3

M'Luo, mais cette musique, elle est pour toi et tu le sais, n'est-ce pas ? <3'

Ma Cara, je suis une folle de l'anglais, un fausse américaine mais surtout, une accro à tes coms si gentils. Je t'aime.

Et j'ai pas dérapé.
Pas encore du moins.
Mais qui sait où m'entraînera ta poésie ?
Chwite ! <3

Meuh non j'le savais pas ...

Bim'Bo'Bulle, oui qui sait ? Au fond, on peut tous tomber...

M'Luo, j'suis persuadée que tu l'savais. De toute façon le principal c'est que tu le saches maintenant.

To Mean - Meant - Meant - Signifier, Vouloir dire.

" " Prune, sous ses airs de folle, elle est très intelligente. Les gens qui ne la connaissent pas ne peuvent pas s'en douter. Elle cache trop ardement son jeu."

" Prune n'est maîtresse que de son monde, et elle se plaint de ne pas pouvoir sauver celui des hommes."

" Confondre la vie et la danse des étoiles. C'est bien la seule erreur que Prune ait jamais commise."

" Mourir au bout de ses lèvres. C'est tout ce que je veux. Et vivre. Vivre entre ses rayons de cheveux. C'est tout ce que je demande. Et tomber. Tomber dans ses bras à la douceur et l'ivresse c'une gorgée de bière. C'est ma dernière volonté, oui." "

Extrait de la boîte noire de Benoît. Date indéfinissable.


" Sam a des yeux noirs qui ne pétillent pas. Ou plus peut-être. Ils sont bordés de larmes invisibles que seuls les yeux de la mer peuvent entrevoir. Sam à une bouche prune qui semble tomber de son visage creusé par la vie. Ou par la mort peut-être. Elle grimace en me voyant vomir. Sam a une peau chocolat qui paraît effilochée par le temps. Ou par le manque de tendresse. J'en sais trop rien. Ses cheveux d'un noir profond et crépus font de lui une excellente cible à insultes racistes.

Sam me raconte des histoires de son pays avec sa voix douce et lancinante. Il me chante l'Afrique, allongé sur la banquette, les yeux accrichés à sa tenture. Ou plutôt à l'une de ses tentures. Il a un charme mélancolique qui me fait mourir de rage.

_"Tu as faim ?
_ J'veux juste des prunes."

Son regard semble dire " Evidemment ".

" Alors lave-toi et suis-moi."

Je me suis engouffrée dans la salle de bain. Une envie de légèreté s'empare de mon être. Dans le silence de l'aube, je suis sortie, une odeur de brume collée au corps.

" Viens, on va danser pour des prunes."

Boum. On clauqe la porte. Cavalcade et éclats de rire. La vie reprend sa place. Interphons et déceptions. Halls repoussants et habits blancs avec cette même phrase.

"Je recherche un jeune homme. Il s'appelle Benoît. De la part de Prune."

Et on se fait écraser, par un "Non." déterminé à nous tuer."

Extrait du journal de "Prune". 18/10/06