La vie de Jeanne. [En cours]

Un truc très vieux.
J'aime pas trop.




La vie de Jeanne a un goût de flingue. La vie de Jeanne est prise au piège par le sexe, l’alcool et la drogue. Jeanne vend son corps à qui en veut bien. Tous les matins elle se réveille aux côtés d’une personne différente. Homme ou femme, qu’importe… Elle se demande toujours si elle trouvera un endroit où dormir le soir, un petit quelque chose à avaler, une seringue pour se piquer, un couteau pour décompresser. La vie de Jeanne a un arrière-goût de pourriture. C’est un peu comme un bonbon qui te pique la langue quand tu le met dans la bouche, qui t’écoeure quand tu le suces, que te donne envie de gerber quand tu le croques et qui t’étouffe quand tu l’avales. Mais Jeanne n’a rien pour faire passer ce mauvais goût, pas même un autre bonbon pour masquer cette immonde saveur. La vie de Jeanne c’est pluie, boue, héroïne, sexe et poubelle. Elle essaie de survivre dans une cabane au fin fond d’une ruelle dégueulasse, et même pas assez grande pour accueillir un nain. Même pas la place de s’ y allonger. La vie de Jeanne n’a jamais eu le bon goût des fraises fraîchement cueillies. Quand elle commence à mettre un pied dans le droit chemin elle hésite à y poser l’autre et finit par reculer la tête basse, les larmes aux yeux. Pourquoi ? Tout simplement parce que Jeanne a peur. Elle a peur des enfants qui rient, des couples qui s’aiment, de cette vie qui défile devant ses yeux sans qu’elle puisse en saisir le sens. Elle aussi, elle aimerait goûter au doux fruit de la gaieté. Mais la vie de Jeanne n’a jamais eu une bonne saveur sucrée, mais plutôt amère. Pourtant Jeanne est comme les autres. Elle aime les petites choses simples comme passer du temps à rien faire, fermer les yeux et écouter le silence de la nuit, admirer le sourire de la Lune. Jeanne n’aime pas sa vie, alors elle a ses rêves comme toutes les jeunes filles. Elle voudrait entendre un vent de rire souffler sur ses épaules, sentir des torrents de joie couler le long de son corps, écouter le chant de la vie à jamais, voir des montagnes d’euphorie s’écraser dans un lac rempli d’espoir. Alors pourquoi c’est Jeanne qui pleure, qui crie, qui se pique, qui se prostitue, qui se charcute…Pourquoi elle ? Tout simplement parce que sa vie a toujours eu un goût de merde.
Allons, allumons une dernière clope, écoutons une ultime fois Space Dementia et mourons en cœur. Ce soir, dans une ruelle malfamée, entre deux clodos et un chien mort Jeanne s’est mi un flingue dans la bouche. On a tous envie de réaliser nos rêves, Jeanne, elle, en avait besoin.

Han.
Tu m'assasines.
Tu me broies le Coeur.
Mais j'aime tes mots.
Fort.
Tres fort.
<3

Merde.
Mais qu'est-ce que tu veux que j'dise après ça... ?
Jeanne, c'est avec mes tripes qu'elle a joué. A moins que ce soit toi. Comme à chaque fois. Mon coeur, mes tripes et mon âme te suivront toujours. Je me damnerais pour toi.
Merci.

Sourire > Et encore, ça c'ets pas la version finale qui est plus longue et pls hard xD Mais voila, merci à toi, même si j'aime pas briser des coeurs.

Rob' > T'es pas obligée d'aller jusque là xD Même si ça me fait un plaisir monstre que tu dises ça.

J'irais jusqu'à n'importe où. C'est ta faute. loul

Et bah tu sais quoi ?
J'culpabilise même pas.
<3

Bordel mais qu'est ce que tu veux que j'dise face à tes mots ?
J'aime et l'pire c'est qu'tu le sais.
<333

Vanille > Dis rien, et viens ici de suite que j't'embrasse !

T'as raison de pas culpabiliser. Parce que y a rien de mauvais là-dedans.

J'arrive.
J'suis là.
<3

Putain mais comme j'vous aime vous deux !
=]

T'es d'une connerie. "J'aime pas trop."
Ta gueule.
Tu ferais mieux de te relire au lieu de dire ca parce que tes mots sont tellements percutants que je sais pas si j'arriverais a m'en remettre pour aujourd'hui. Surtout après cette conversation de merde et cette journée de merde et ce temps de merde. T'sais que ca fait vraiment pas du bien de voir quelqu'un qui ecrit comme une déesse se rabaisser face a toi parce que tu te dis et si moi elle me lisait, qu'est ce qu'elle dirait? Si elle-meme se rabaisse alors moi? Alors voila, tagueule. Maintenant ecris et laisse nous en paix. Je t'aime et le reste on s'en balance, comme tu le sais. Grumph.

Non c'est juste que c'est vieux. Mais Océane mon océan, t'es mon infini.
Si vous voulez ici j'peux mettre l'historie entière, parce que ça c'est que le résumé en fait ...

Ouai..
J'veux...
S'il te plait....

A vos ordre mademoiselle Sourire =)



Heartbreak Hotel

La vie de Jeanne a un goût de flingue. Elle s'est ironiquement terminée quand Jeanne est venue au monde. Ce jour là Jeanne a tué sa mère, ce qui a entraîné une dépression chez son père qui s'est suicidé en s' envoyant un balle dans la cervelle.
Mais Jeanne a continué à vivre dans une sorte de semi existence qui la dégoûte et qu'elle rejette plus qu'autre chose.
Il faut aussi dire que Jeanne est morte dans les bras du premier homme avec qui elle a couché. Depuis elle se laisse vivre, ou plutôt tente de survivre dans un monde où même le soleil n'est pas assez brillant pour lui laisser entrevoir les plus belles merveilles. Les merveilles, qu'elles soient d'or ou d'argent, d'une grande valeur financière ou sentimentale Jeanne ne les voit pas. Ses yeux sont clos par la tristesse et le dégoût, la honte et l' humiliation. Alors depuis trop longtemps Jeanne se laisse porter par le courant, par son désespoir et essaye tant bien que mal de ne pas se noyer dans cette eau noire qui ne laisse pas se refléter les étoiles. Et dans cette réalité pourrie Jeanne vend son corps à qui en veut bien.
Tous les matins elle se réveille aux côtés d' une personne différente. Homme ou femme, qu'importe... Elle se demande toujours si elle trouvera un endroit où dormir le soir, un petit quelque chose à avaler, une seringue pour se piquer, un couteau pour décompresser.
Encore ce matin se sont les mêmes questions qui résonnent dans ses oreilles et les mêmes images qui viennent hanter son esprit. Non ! Elle ne veut pas se souvenir de ce qu'elle a fait durant la nuit et surtout avec qui elle l'a fait. Ce matin elle se réveille dans une chambre aux murs blancs, avec une grande baie vitrée qui donne sur la Seine. Comment est-elle arrivée ici ? Et quand ? Elle ne sait plus trop. Sur la table basse une liasse de billets et une bouteille de champagne à moitié vide.

"Ouah...Hôtel de bourge...Montagne de fric...Champagne...J' me demande bien qui j' me suis tapé cette nuit."

Son portable sonne mais ses membres de semblent pas vouloir bouger pour parcourir les deux mètres qui la séparent de l' appareil. Alors elle laisse sonner. Version magnétisée les Quatre saisons de Vivaldi envahissent la pièce. Printemps, été, automne, hiver...Chez Jeanne c'est l'hiver toute l'année et son rêve serait de vivre un jour d'été avant que sonne le glas. Et cette triste sonnerie lui rappelle sa conversation avec Nico hier.

Wow'.
C'est beau et ça fait mal.
J'aime <3