Péripéties d'une Prune [En cours]

Non M'Luo, c'est pas la fin.
Je reviendrai, j'te le jure.
On s'arrête pas, pas maintenant, et on s'arrêtera jamais.
J'l'ai pas finie cette fic, il reste encore des tonnes d'étoiles à aller chercher.

Il me manque plus qu'à réparer ma fusée.

J'pourrais monter avec toi dans la fusée ?

<3.

Saint Malo pas de problème j'ai un ancien amoureux en plus la bas, à Nice y a mon ciel violet aussi alors encore d'accord, la dernière destination on va à Santorin, parce que c'est l'endroit le plus beau du monde.
Ou que tu sois sur l'ile, et où que tu regardes, tu verras la mer.

Je suis d'accord, entièrement d'accord.
St-Malô, aah, ma petite ville d'amour...
Avec mon jardin d'amour et ma maison d'amour.
Et puis, je ne connais pas Santorin. Tu me feras visiter, hein ?

Et puis, j'te jure qu'un jour, je construirai une maison, sur un rocher, au milieu des vagues, il faudra un bâteau pour regagner la côte.
Les soirs de tempête on frissonnera et on allumera un feu.

<3'

Cette maison, j'en rêve depuis toujours.
<3.

Ralalalah.
Cette note à la fin.
Pfou.
J'adore.

M'Luo, si seulement on cessait d'en rêver et qu'on pouvait l'habiter. Si seulement je savais porter les pierres sur mon dos et les souder à l'encre de sang. J'le ferais, je te jure, j'le ferais. <3

Pao, c'est pas croyable ça, à chacun de tes commentaires, j'arrive jamais à répondre...

Allez les chéries,
J'vous l'avais dit que Prune n'en avait pas fini avec ses péripéties.

J'essaierai de vous mettre une suite chaque week-end, ça vous va ?

Du moment que vous faites toujours battre son coeur, elle vivra, c'est ça la vie d'une Prune =D

To Hit-Hit-Hit-Frapper

" Je l'ai attendue deux heures. Deux heures à toiser la porte du haut de mon mètre quatre-vingt dix. Deux heures à me mordre les lèvres jusqu'à ce que mon menton soit une rivière de sang. J'ai mis deux heures avant de réaliser que j'l'aimais cette fille, mais qu'elle, elle en aimait un autre. Un autre qui l'aime différemment de moi. Un autre qui la brutalise au point que ses bras sont devenus des torrents de bleus. Au point que ses lèvres sont éclatées et boursoufflées. Au point où son coeur est à jamais entre ses mains qui le broient, l'étouffent, et lui font croire qu'ils lui font du bouche à bouche. Mais elle ne vit que là-bas. Là où le soleil se cache et où le vent ébouriffe les cheveux, là où on meurre de froid et de faim, là où on goutte aux giffles et qu'on en redemande. Je ne sais pas d'où elle vient ni où elle va. Sûrement sur un chemin cahoteux, plein de graviers et de pierres apparentes sur lesquelles on s'écorche les pieds. Mais peu importe.

Au bout des deux heures, je suis parti. J'ai levé le camp et je suis rentré. Je me suis servi une tasse de thé marocain brûlant et j'ai pris une douche chaude. J'ai enfilé un tee-shirtet un caleçon et je me suis couché. A quatre heures et demi de l'après midi.

Je me suis réveillé à trois heures quarante-sept et j'ai observé les étoiles. Le ciel était plus couvert de pollution que d'astres luisants.

Je suis allé dans la cuisine et je me suis préparé une tartine de miel. Je suis retourné sur le balcon et je l'ai mangée. J'ai recommencé trois fois ce petit manège, jusqu'à ce que je remarque qu'il y avait un mot sur la table basse. Il était coicé sous une prune. Prune... Je ne sais pas comment elle a fait pour en trouver une en plein mois d'octobre, j'ai croqué dedans et j'ai lu la note.

" Je suis partie. Je ne pouvais pas rester plus longtemps. Ma mer m'appelle.
Au revoir Sam. Tu es quelqu'un d'extraordinaire. Trouve-toi des étoiles et mange cette prune.

M'oublie pas, parce que moi, j'oublierai pas.

Je t'aime un peu, même beaucoup.
Hit the good road. "

J'ai roulé la feuille dans ma main et je me suis habillé. J'ai tourné à la rue des Cyclades et je me suis retrouvé devant un bar. Je suis entré et j'ai acheté un paquet de Lucky Strike. Je suis rentré et j'ai fumé tout le paquet sur mon balcon tout en m'adossant contre le mur qui s'écaille en douce."

Extrait du journal de Sam. 20/10/06

Bord'aile.
C'est suprenant la tristesse et la brutalité dure et crue qui se dégage de tes mots.
J'ai envie d'aider tes personnages, de les consoler et puis je me souviens que ce sont des mots, pas des personnes réelles.
J'aime bien ton habitude de mettre des verbes d'anglais avant chaque partie. - Moi qui déteste l'anglais.. -
J'aime Sam, il semble fragile et en même temps fort.
x)

Je suis partie. Je ne pouvais pas rester plus longtemps. Ma mer m'appelle.

Prune.
Je l'adore.

<3
Je vais attendre chaque week-end avec impatience, alors x)

Voilà votre suite du week-end =$

Je suis désolée de ne pas avoir posté avant, mais j'avais pas le temps...


To Eat-Ate-Eaten-Manger


" On s'est engouffrés dans le couloir étouffant nos sourires en bayonnant nos bouches avec nos mains.On a rasé les murs plastifiés et longé les plintes. Benoît trottait devant, heureux d'avoir recuvert ses forces. Nou sommes arrivés en haut de l'escalier et Benoît a serré mes doigts à les casser. Il a sauté les quatre premières marches et dévalé les autres d'une traite, malgré le virage à angle droit sur le petit palier. Je l'ai suivi sans broncher.

Nous avons atterri au rez-de-chaussé et nous sommes allés nous poster à l'accueil. Une femme d'une trentaine d'années occupait le siège en machonant du chewing-gum.

_ "C'est pour quoi ?
_ C'est pour moi. Dites au médecin que je pars.
_ Vot'nom ?
_ Benoît Pividori.
_ J'lui dirai.
_ Au revoir."

Pour toute réponse, un bruit de succionc répugnant. Benoît pousse la porte vitrée et nous humons l'air frais.

_" Viens.
_ Où ?
_ Chez moi.
_ Pourquoi ?
_ Je vais faire mon sac.
_ Pour aller où ?
_ Voir ta Mer."

J'attrape son cou et attir son visage vers le mien.

_" Ecoute-moi bien. Ma Mer, on va la voir nu et c'est elle qui nous habille. Tu m'entends ? C'est elle qui nous lave et nous coiffe. C'est elle qui nous fait enfiler nos vêtements de soie du jour et nos sourires d'amour. C'est comme ça qu'on s'y jette dans ma Mer. Sans rien, juste accompagné de l'espoir d'en ressortir meilleur. Compris ?"

Ses yeux se voilent de doute et de surprise. Ses joues se creusent et ses machoires se serrent.

_" Oui mais, et pour le train, l'argent ?
_ T'as pas ton permi ?

Une moue dubitative ombrage son visage le quart d'une imperceptible seconde, puis il hoche la tête.

_" Si, mais pas de voiture.
_ Ca se trouve ça." "

Journal de "Prune". 20/10/06

Je voudrais m'y jeter, dans cette mer.

Han.
La Mer (L)
La Mer de Prune (L)

Ploof, prévois ta bouée de sauvetage, elle est triste en ce moment.

Caraa', j'avoue, je la trouve folle cette mer (L)

La suite dès que possible, j'vous aime <3'

Juste sous le charme de tes mots.
Parce que j'adore tout simplement.
J'adhère.