Péripéties d'une Prune [En cours]

Le début est pas terrible, pardon.
Un ptit bout de moi, dénué de rêves peut-être...

Forget-Forgot-Forgotten
"_ "Bonjour chérie.
_Au revoir ."

Une flamme d'incrédulité dans ses immenses yeux bleus mer. A croire qu'il a été volé à la Méditerranée. Je me retourne pour toiser le mur.

_ " Qu'est-ce qui se passe ?
_ J'crois que c'est la fin du monde, pas toi ?
_ Sois sérieuse.
_ Non, je vois pas. Ah, si, peut-être ce que t'arrives pas à discerner.
_ Dis moi.
_ Le jour où tu auras les yeux en face des trous.
_ Arrête.
_ C'est à toi de t'arrêter. C'est pas moi qui me nourris de vodka et de haine. C'est pas moi qui frappe celle que je suis censé aimer. Bientôt, tu ne seras plus un être de chair et de sang, mais un zombie de pourriture et de pinard. Tu me fais mal au coeur et au corps. J'ai envie de gerber quand tu rentres le soir et que tu t'es défoncé à l'alcool et au bedo. Arrête.

Je me suis emportée. Il m'attrape le bras.

_ "Benoît...
_ Prune...
_Qu'est-ce qui nous arrive ?
_ J'crois que c'est la fin de notre monde, pas toi ?"

Et je m'effondre sur son épaule. La fête est finie. "

Extrait du journal de "Prune". 28/07/06

" La sonnerie résonne dans l'appartement. Diiiiing. Doooong. J'm'en fous. Prune est partie. Elle a mis les voiles, je l'savais et j'l'avais dit. On s'est fait tellement de mal. Je n'veux plus jamais souffrir à cause de quelqu'un d'autre.
Une voix résonne juste après l'horrible DiiingDooong.
_" Benoît, c'est moi...
_ Je sais que c'est toi, Prune. Dis moi ton vrai nom. Montre moi ton vrai visage. Parle avec ta vraie voix. Tu peux tout avouer, Prune. Jt'en veux pas, mais je veux savoir."

Cavalcade dans l'escalier. Prune disparaît dans les méandres de ma gerbe. Putain de vodka. "

Extrait du journal de Benoît 06/10/06.

T'as un style trop vhaa toi.
Ma Prune. =)
J'aime ce que tu écris.
C'est la pire des vérités.

En quelques lignes, j'suis déjà accro xD
"Prune disparaît dans les méandres de ma gerbe."
Cette phrase, elle est wow...violente et magnifique.
Tu nous met la suite, ma Prunette ? <3

Ben non, puisque d'après Violett' alias Océane, je suis conne =X

Tais-toi Rose, euh Prunette, enfin, jme la ferme quoi =]

Citation :: Cavalcade dans l'escalier. Prune disparaît dans les méandres de ma gerbe. Putain de vodka.

J'adore ces phrases.
Ca commence fort pas ici. J'aime (: .

x) c'est pas parce que t'es conne que t'as pas le droit de suiter crétine What a Face

Han !
J'aime bien =)
Moi aussi j'avais écris une fic' avec des journeaux intimes dedans une fois lol
C'est superbe <3

Violett', crétine toi même x) (L)

Bim', Merci je m'attelle à suiter (L)

Moi aussi je t'aime

To lend-lent-lent

" Prune, j'l'ai rencontré un matin de juillet, le 5 je crois, sur une plage de l'île de l'Oléron. Elle jouait au volley avec quelques amis. J'lai tout de suite vue, le choc a explosé mon coeur et je suis allé les voir.

_"J'peux jouer ?"

Ils se tournent vers moi. Un grand gars de 17 piges qui les matte du haut de son mètre 80. Une brise souffle dans ses cheveux, je m'efforce de les regarder tour àtour plutôt que d'insister sur elle.

_"Ben oui."

On se remet en place sans mot.
Boom. Aaaahhh, j'ai, j'ai ! Eclats de rire. Leur joie me détend doucement. Puis au bout d'un bon quart d'heure, elle s'écarte et regarde sa montre.

_ "J'dois m'barrer. Le vent me pousse chez mes vieux. On s'revoie c't'apprem'.
_ Attend, faut que je rentre moi aussi."

On s'en va, côte à côte. Elle n'est jamais revenue jouer l'après-midi."

Extrait du journal de Benoît. 05/10/06

" *Peut mieux faire.*Si tu sais, lève la main.*Trop arrogante pour faire quelque chose de sa vie. *

_ " Mariiie !"

*Non*, J'm'appelle pas Marie, mon nom à moi, c'est Prune.

_"Descend tout de suite."

*Non*, l'impératif j'l'aime pas, mon temps à moi, c'est le conditionnel.

_ "T'as vu ce bulletin ?"

*Non*, mais on m'a dit que les notes étaient bonnes.

_ " T'es qu'une cancre."

*Non* Il me manque l'ancre pour m'attacher à un adjectif.

J'attrape mon baluchon. C'est les vacances. Je vais voir la couleur du Soleil.
Je saute par la fenêtre.
Je coure, coure, coure..."

Extrait du journal de "Prune". 27/06/06

J'aime bien ton style, entre douceur et aversion.
La situation me plait, Prune aussi.

Han ma Rose Bleue...
Continue hein...
Piques encore un peu <3

Han.
J'l'aime vraiment bien, Prune.
Cours, vas y, j'suis avec toi =)

Oh, ben merci les filles =)
Pas de détail, je sens que j'vais m'écrouler =/

To sink-sank-sunk-couler

"Il s'est glissé dans notre lit.
_"Prune..."

Je tire sa manche.

_"Non ?...
_Qu'est-ce que tu veux ?
_ De l'amour saupoudré de douceur... C'est possible ?
_ A votre service, Princesse Prune."

Il cale sa main dans mon cou. Première nuit ensemble. Crik. Crak. Le lit gémit. Et moi je prends ça pour le cri de la Lune. On a fait l'amour entre les reins de l'age. Juste pour lui montrer qu'il avait tort, qu'il ne vaut rien, que la peau d'un gars de 17 ans et d'une fille de 13 ans peuvent aussi bien glisser l'une sous l'autre que deux peaux de 20 ans. On se relâche. Tremblants. La bouche pleine de hurlements suaves qu'on étouffe. Soupir. On bombe le torse. Soupir. Je touche sa nuque. Dernier soupir. On sombre dans la nuit, les draps emmêlés de sentiments contradictoires. Je l'aime. C'est presque faux. Trop vrai pour être naturel. Amour fantastique. La fusion n'en est que trop possible. Bordel de merde."

Extrait du journal de "Prune". 05/07/06

"Le soleil se couche. Sur les galets de la plage de Nice, la mer s'amuse à emporter les âmes. Pourquoi pas la mienne ? Sûrement parce que c'est Prune qui la retient, emmêlée dans les noeuds de ses longs cheveux. Ils lui descendaient jusqu'au cul. Ca la sublimait parfaitement, adoucissant toujours plus ses jolies formes. Ils étaient blonds et se tordaient dans de longues boucles. Elle n'avait pas de frange comme toutes ces petites minettes qui déambulent dans les galeries marchandes. Elle n'avait ni ballerine, ni slim. Les cols de ses tee-shirts n'étaient pas ronds et fendus de plis. Elle portait un jupon blanc en tule légèrement usé et des converse noires défoncées. Sur la partie blanche, ses amis avaient dessiné du tout et du n'importe quoi. Des sourires, des dollars, des étoiles, des croix par paquet et même une bite avec deux paires de couilles. En haut, elle mettait toujours un bustier rouge ou bleu azur. Rouge pour le sang de sa mère qu'elle ne verrait jamais couler. Bleu pour "m'accorder avec tes yeux" elle disait. Elle mentait comme elle respirait, sans bruit. Même après nos ébats. Comme si son dernier souffle s'envolait avec ses désirs. Mais il faut que j'arrête d'y penser.
Des gosses jouent au ballon en se crevant les pieds. Je me relève. Hop, c'est parti pour la descente aux enfer."

Extrait du journal de Benoît. 05/10/06

Merde alors, cette Prune j'crois que j'ai tellement espéré la croiser un jour qu'elle me semblait un fantome.
Et toi tu la fais vivre et j't'en remercie.

"Le lit gémit. Et moi je prends ça pour le cri de la Lune."
J'trouve cette phrase simplement ... parfaite.

Oh tu sais, Prune elle éxiste...
Elle est même en train de trépigner de joie devant l'écran de son ordi parce qu'une fille extraordinaire lui a laissé un des plus beaux commentaires qu'on puisse rêver
=]

Han Prune, reste y derrière ton écran et continue de transformer ce vulgaire clavier en si joli piano.

Tu me donnes envie de pleurer Flash...
Boum, crac, wizz...

Plouf. Dans l'océan.

Bloup, bloup
Je souffle, ça fait des bulles drunken

Ca dit des buuuuulles, comme Bob l'éponge xD
Bon la je m'éloigne un peu du sujet ^^

Moi aussi j'l'aime bien Bob l'Eponge leuwl
A Bobit', y en avait qui crevaient en plein concert, c'était drôle
xD, j'parle comme une gogole^^

Mwahaha j'aime pas Bob l'éponge What a Face

T'aurais été au paradis aux Terre-Neuvas
Ils se pétaient toutes les cinq minutes xDDD

Haan j'aurais bien aimé y aller, mais pas vraiment pour les éponges xD

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