Baisers volés. [En cours]

WoW
et tout à coups mon coeur qui cogne
j'me sens carrément idiote
et même c*nne d'vant tes mots
tout tes mots qui s'insinuent, vicieux, dans mon corps et qui explosent mon p'tit coeur fragile
Bordel
<3
encore

Haaan Dianichou t'es trop mignone ><
Mercii (L)

Citation :

xD Quand je pense que c'etait Nao a la place dans la cuvette [pitié faite qu'elle ne lise jamais ca xD]

...

raté.

arf
pas de suites
T_T
mon p'tit coeur va aller pleurer près d'la mer
<3
tu vas ma manquer

Nao a écrit:

Citation :

xD Quand je pense que c'etait Nao a la place dans la cuvette [pitié faite qu'elle ne lise jamais ca xD]

...

raté.

Oops.

Il a pas l'droit Tom.
Pas l'droit de ne pas se souvenir qu'une âme danse seule sur la plage tard le soir.
Viole-le avec tes mots, pour que l'enfant puisse aller se reposer sur un nuage, enfin.

Apo -> xD Je crois que maintenant c'est meme plus du viol tant il est habitué avec moi Et pis t'sais je pense pas que ca va tourner comme il le faudrait [...] Je sais pas. Je controle plus rien depuis longtemps sur cette fic.

Diane -> xD Huhu eh non. Je suis pas une machine à ecrire non plus -__-
Bonne vacaaaances (L)

Héhé Nao u__u
Hum t'fais pas la gueule hein? Ma princesse pataaate (L)
EDIT: Héhé s'tu veux j'te raconte x) ca a rien de méchant c'est ..enfin bref T_T

Huhauhauah.
Je ne veux rien savoir. x)

xD T'es raisonnable aujourd'hui.

O_O
Tu sais que c'est dingue ce que tes commentaires me font.
Battre le coeur à en mourir.
=]
Bordel qu'est ce que tu dirais en lisant les autres.

(L)

Ma fix préférée de toi, amour.
Les mots qui t'prennent tout au fond, ça fait mal, c'est si bon.
J'peux pas décrire, je ressens ton écriture, un truc de dingue.
<3

Niaaaah malheureuses!
J'aurai une crise cardiaque à cause de vous un jour.
(L)

[Bah en même temps j'en ai écris une tonne d'autres amour, et que tu n'as pas vues.]

Et toi là, heut-dessus mais bordel j'ai les mains qui tremblent à t'entendre. Un truc de dingue. (L)

T_T Taspés. Dire que j'ai une tonne de suites.

=] Beaucoup écrit la-dessus pendant les vacances.

*

La brûlure de la cendre était bien pâle face aux yeux de Tom. Vides. A part ces quelques éclats de haine à travers ses pupilles, je ne voyais rien. J'ai bien réussi à réveiller cette douleur enfouie, mais maintenant. On se taille les veines avec ce goût amer du passé, de celui qui sera toujours là pour nous rapeller à l'ordre. D'une précision aveuglante. Finalement, ce sont mes yeux qui ont le plus versés leur dose de larmes salavatrices, j'avais l'impression d'avoir moins mal à chaque minute. Je tentais de me faire souffrir, histoire d'oublier la douleur - celle bien plus forte que la mienne - qui reposait à mes cotés. Je crois bien que j'avais envie qu'il oublie cette trahison, qu'il oublie même jusqu'à mon existence - et surtout - qu'il cesse de cligner des yeux. A battre des paupières de cette façon, j'avais l'horrible pressentiment qu'il ne croyait pas en ce que je lui avais dis. Comme si tout cela remontait à bien loin, comme si ce n'était en réalité qu'une de mes nombreuses erreurs, de celles qui parsèment ma route de leur immondices.
Cette histoire n'est pas la nôtre, elle ne le sera jamais. Ce n'est que l'imagination qui joue ses tours, une de fois de plus. On se leurre avec ses illusions, et je peux vous dire que ça fait du bien. J'aurais voulu avoir plus mal que lui. Histoire d'effacer ma faute avec cette souffrance que je veux m'imposer à l'instant. Mais il n'y avait que cette inquiètude du futur qui laissait peu à peu place à la lacheté. C'est vrai que l'idée de fuir m'est venue à l'esprit à un des stades de notre chute. Je dis notre mais je devrais dire ma. Tom ne tombait pas, il restait en suspens, comme le spectateur inconscient du cirque qu'était sa propre vie. Moi je me ruinais l'existence à respirer avec ferveur - peut-être aurais-je du prier, cela aurait été plus utile - et surtout à esperer ce futur improbable.
"Ces blessures, que tu le sais, on ne guérira pas."
La pire terreur que j'ai eue, c'est de le voir ainsi, silencieux et immobile dans cette pose de prince maudit, le dos courbé et les yeux battant à un rythme effrayant, ne semblant même pas se rendre compte qu'il existait. C'est à ce moment là que j'ai souhaité disparaitre, de toutes mes forces, de toute mon âme, mon dieu faite que je ne sois plus, jusqu'à m'oublier moi-même. Ce sommeil momentané me faisait angoisser, de cette angoisse qui fait battre le coeur beaucoup trop vite. Parce que je sais que le réveil sera pire que tout.
- Tom?
-...
Tant pis. Au moins, j'aurai un instant de répit face à son mutisme. Me relevant lentement, je marche jusqu'à la salle de bain, presque à reculons. Oui j'ai peur. A tous moments, il peut sortir de ce choc, de cette douleur qui glace tous son corp et frappe son cerveau de la souffrance, effacant tout le reste. Mais il finira bien par se secouer. Et en cet instant, je ne saurai véritablement pas quoi faire. Prise de honte et de peur - peur du rejet - je resterai frappée, encline à subir toutes formes de violences, physiques comme morales. Tom n'est pas quelqu'un de passif. Alors je joue ma dernière carte. Dans la salle de bain, le visage face à la glace, les yeux dégoulinants de noir et de terreur, je commence à m'habiller. Lisa s'en va.

<3.
Ca me manquait.
Beaucoup.
C'est magnifique. Nan. C'est bien plus encore.
<3

Ouaiiiis, des nouvelles suites !
Et en plus, t'en a écris plein.
Génial =D
Je suis une véritable accro <3

Océane c'est de la folie. Jamais j'avais vu des mots comme ça, si puissants, si lourds de sens, jamais j'étais restée comme une conne à relire plusieurs fois la même phrase, jamais, jamais j'ai envie de m'arrêter de violer des pokemons avec toi.

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa (L) (L)
Injection à dose massive de bonheur en tube. Vous êtes complètements tarrées. Niaah Cara' contente que ca te plaise je t'en remet. [Sou'.. Arrete tes Beuh xD] Et toi =)
J'ai jamais envie de m'arreter d'être avec toi. C'est pire qu'un manque.

xD Je m'arreterai jamais je crois.

*

Gestes précipités, respiration saccadée, la panique prend place. Un instant de répit et je repars à l'assaut. Je me dirige avec courage vers l'armoire en bois d'acajou. C'est là que se trouvent toutes nos économies. Je prend tout, jusqu'au dernier billet. Tom a toujours su se débrouiller. Le sac sur le dos, un dernier passage dans la chambre et la cigarette à la bouche j'avance vers la porte, les larmes tentants de se faire un passage entre mes yeux clos. On quitte les lieux, laissant le paysage à la renverse, pas d'adieux, pas de signe de la main, rien, sauf ce silence obstinée et cette nostalgie au fond du coeur. Je me demande si je reviendrais. On espere, on espere. Avec le sourire qui perce entre les larmes. Un tour de clés et deux enjambés plus loin, Lisa est partie vers d'autres horizons. Pas un regard vers lui, la peur est bien trop forte.
De toute façon, rien n'a jamais su me retenir.
Demain, je tenterai d'oublier cette affreuse histoire et cette rupture définitive, du moins c'est ce que je pensais, avec celui qui avait toujours été à mes cotés. Pour le meilleur et pour le pire pas vrai? Même si on ne s'est jamais marié et qu'on ne le fera jamais. Enfin. Je dirais plutôt que notre vie n'était qu'une ébauche, une tentative de ne pas se laisser avoir par les illusions et les blessures. On a tenté de vivre comme les autres, avec l'espoir fou qu'on y arriverait bien. Seulement, on n'a jamais réussi. Les débouchés étaient sans doute nombreuses, mais maintenant, il n'y a que la folie qui pointe le bout de son nez et l'horizon qui me guette du haut de sa splendeur. La folie qui me fera oublier ma raison, celle qui me fera revenir vers lui au péril de ma vie, et cet horizon qui me semble aujourd'hui si vaste. J'aimerais ne pas avoir à oublier pourquoi je suis parti, ces raisons qui m'ont poussées à laisser mon "passé" derrière moi. Désormais Tom fait partie de mon passé, ce passé où il ne figurait pas il y a de cela seulement quelques heures. C'est drole comme une attache ne tient qu'à un fil. Comme le présent devient passé et comme il suffit d'une parole pour détruire cette même attache.
Et aujourd'hui, tout s'effrite, toutes mes pensées se tournent vers ce dont je ne voudrais que garder le souvenir et qui pourtant, me ronge.

"Est-ce que j'ai le droit de t'oublier?"

Je n'ai jamais aimé marché. Ca devrait etre normal que je commence déjà à m'enerver face à cette route interminable. On se retourne une dernière fois vers la ville, la clope entre les lèvres, et hasta la vista.

Beuh pour la peine.

La mer n'a fait qu'empirer la beauté de tes mots.
Toujours plus et encore.
[Plus]

<3

=] La mer arrive bientôt. Présente partout xD

Tu t'arrêteras jamais, et d'ailleurs t'as pas intérêt de t'arrêter x)
Sinon gare à moi huhu.

Encore, Océ'.
C'est fou comme j'aime.
<3

=]

*

Aujourd'hui ça fait huit mois que je n'ai pas revu Tom. Cet espèce de vide grandissant qui se creuse autour de son existence, témoignant de ces moments vécus, je ne les vis plus comme avant. Un arrière-goût de regrets au fond de la bouche, la voix pateuse. Je ne suis plus aussi soucieuse de mon apparence depuis qu'il n'est plus là. J'ai appris à sourire, pas n'importe comment non, juste comme il aurait fallu que je le fasse il y a quelques années. Si je le revois - jamais n'est ce pas? - je lui apprendrais sûrement. On s'apprend à vivre du haut de notre existence ratée et ces illusions dont on se berce toujours malgré la réalité qui vient si souvent nous remettre les pieds sur terre. Ce serait tellement plus facile d'oublier à l'instant.
Je suis partie vivre chez ma tante, celle que je n'avais plus revu depuis cinq ans. Je me dis que je l'ai fais parce qu'elle me manquait et que c'était une occasion à ne pas laisser échapper mais la vérité c'est que je n'avais simplement nul part où aller. Je lui ai téléphoné et me voilà près de l'atlantique, ces eaux froides et perdus mais si enchanteresses. Je passe mes journées au bord de la mer, à écouter les vagues charrier leur flot d'écume, et à me perdre dans les remous de l'eternité. Inconsciente de ce qui se passe autour de moi, je me lève pour la première fois et avance vers le bord de l'eau. Il est temps de se faire avoir. Je préfère raconter aux autres qu'il faisait chaud et que malgré les gouttes de pluie et les nuages s'amassant au dessus de ma tête, j'ai eue l'envie folle de piquer une tête. C'est faux bien sur, mais tant qu'à raconter un mensonge, autant le faire aussi gros que possible, et mieux encore, donner antithèse sur antithèse.
Je crevais de froid face à ces rouleaux, jamais la mer ne m'aura paru aussi hostile mais je vais vous dire, je m'en contrefous. On voudrait s'oublier dans l'océan de ces souvenirs, jusqu'à ne plus savoir, plus rien, juste cette envie qui nous pousse à arreter de respirer.

"J'en crève tous les jours un peu plus tu sais."

De toute façon, ma tante est dans la résidence, n'ayant absolument pas conscience de mon existence autrement qu'à travers le verre épais de ses lunettes. Elles me font un peu peur ces lunettes, toutes rondes et faisant ressortir ses yeux, accentuant encore l'inquiètude qui se dégage de son regard. Je l'aime bien ma tante, elle n'est pas très curieuse - elle doit surement se foutre complètement de ma vie - et puis elle a un joli sourire, un peu rare. C'est elle qui m'a appris à rire en fait. Avec ses sous-entendus pervers et ses clins d'oeil appuyés. Elle a de l'humour et n'est pas curieuse. Je serais presque tentée de dire qu'elle est parfaite.

"Empêche moi, empêche moi de vivre."

C'est dur tu sais. De vivre sans toi. Avec ces incessantes questions qui me reviennent si souvent. Qu'est ce qui se serait passé si je n'étais pas partie? Un sourire s'arrache de mon visage fermé. Je n'ai pas versé une seule larme depuis, tu sais. Un pas de plus. Décidement, cet océan n'est pas très accueillant. Les vagues font plus de deux mètres de haut là où je suis maintenant. Le sel me coupe le souffle. Et si je me faisais emportée par le courant? De toute façon, tu ne le saurais pas. Les vagues m'emportent un peu loin tu ne trouves pas? Tant pis, je sais nager. J'attend un signe, je sais parfaitement qu'il ne viendra pas, mais rien ne m'empêche d'attendre. C'est avec l'espoir que j'ai toujours vécu. Evidemment, c'est un bien grand mot, mais actuellement, le visage à moitié perdu entre les vagues et les yeux rouges, je ne saurai pas en donner d'autre.