Lazphodelia [En cours]

=)


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Elle était pieds nus dans l'herbe mouillée, sous la pluie, entre les éclairs qui déchiraient le ciel, comme un zèbre noir et jaune, comme sur le tableau chez Zaina. Elle glissait à chaque pas et des brins d'herbe se coinçaient entre ses doigts. Ca faisait longtemps qu'elle courrait, elle sentait son souffle parcourir son corps, c'était froid et la pluie qui ne tombait plus lui glaçait les os.

Un regard. Des ailes noires. Ou bien juste ses yeux. L'Hirondelle.

Elle ne savait pas vraiment où elle était, peut-être en pleine forêt, ou dans un champ de tournesols morts, mais peut-être aussi qu'elle n'était que dans son jardin et qu'elle aimait courir dehors, comme si le monde entier la pourchassait.

- Tu ne devrais pas faire ça.
- Tu devrais arrêter de me faire la morale.
- Je dis ça pour ton bien.
- Mon bien c'est ton amour.
- J'ai mal.

Il avait mal au cœur sans arrêt depuis le tableau du zèbre jaune, ça faisait cinq ans qu'il traînait chez Zaina et cinq ans que son amour pour Mélody allait en grandissant. Ils s'étaient rencontrés au lycée, il était en terminale et Mélody en seconde. Maintenant il avait 24 ans et déjà un boulot de merde, elle, elle avait 21 ans et une vie trépidante. Elle s'endormait en Indonésie un soir et le lendemain elle se réveillait dans un hamac aux Bahamas. Elle avait du se graver Carpe Diem dans le coeur il y a quelques années... Lui il la voyait vivre entre ses deux yeux marrons et des fois ça le faisait pleurer. Ou rire. De toute façon c'est pareil.

Un regard. Des ailes noires. Ou bien juste ses yeux. L'Hirondelle.

- Tu ne devrais pas faire ça.
- Quoi ?
- Marcher dans l'herbe mouillée.
- Je marche sur des sucres d'orges sucés par des enfants.
- Et ça te colle pas les pieds par terre ?
- Non j' m'envole avec eux.
- Les sucres d'orges ?
- Les gosses.

Mélody elle était comme une colombe, elle volait dans le ciel qu'il fasse nuit ou jour, pour elle c'était pareil et quand tu la voyais, ne serait-ce que virevolter ton cœur semblait se calmer, oublier les tempêtes de neige et la mer déchaînée du soir. Comme une avalanche de douceur et une pluie torrentielle de liberté, de joie et de bien-être. Mélody ne sourit jamais, elle irradie de joie, elle ne rit pas, elle chante avec les mains, ses cheveux ne sont pas blonds, ils sont de la couleur du soleil quand il fait trop chaud en été, elle ne pleure pas, elle arrose les fleurs, elle n'est jamais triste, elle porte juste toute la douleur du monde sur ses épaules.

Bordel, c'est superbement bien dit.
Moi c'est avec toi que j'm'envole.
<333333333
On en pleur'rait ><

J'ai jamais autant eue envie de te waga' Camille.

[Decidement Ferosinge c'est le meilleur]

Jamais d'ingestion.
On s'en gave, et on adore ca. Mais c'est jamais assez.
Écris, ma Mimille et t'arrête jamais.

Bim' Bam' Boom' > Oh non attends que ça soit vraiment triste pour pleurer, là pour le moment contente toi de t'envoler, j't'accompagne =]

Océane > Wagate moi wagate moi j'adore ça te voir à mes pieds xD

Pao > T'inquiète j'en ai pas vraiment l'intention ^^



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Et elle courrait encore, toujours, vers le café des Beaux Arts là où on te donne des allumettes en plus de ton café, histoire de flamber le noir, le changer en sept couleurs, peut-être celles de l'arc-en-ciel ou alors juste celle de ton imagination. Des allumettes pour faire flamber les crêpes et les beignets au chocolat pour te réchauffer le cœur, ou alors juste le sourire. Pieds dans l'herbe mouillée, la jupe battant le pavé de la ville, Mélody court, pour toujours à en perdre haleine, jusqu'à en avoir des ailes. Entre les immeubles du quartier, qui semblent se pencher sur son chemin pour l'empêcher de passer elle évite les gouttes de pluie, où les pleurs des oiseaux, au fond on ne sait jamais ... Aujourd'hui, elle aurait couru jusqu'au bout du monde si elle avait pu, parce qu'elle avait des chiens enragés à ses trousses, ou alors peut-être que ce n'étaient que ses peurs. Et Fuir. Seulement. Aujourd'hui. Les mandarines dans ses poches s'échappent, ça sent Noël tout ça, Noël en plein automne, comme le feu d'artifice du 14 juillet sous la neige. Et les mandarines atterrissent dans la casquette défraîchie d'un clochard qui regarde le temps invisible devant ses yeux, perdus dans le vague. Archer à la main. Tir à l'arc. Danse du violon.

Cling Cling.

Les pièces mandarine se marient avec celle de la casquette et la sonnette sonne dans le cœur de l'homme à la casquette.

- Merci ma p'tite dame !
- Achetez vous des mandarines pour Noël.
- J'ai les poches trouées. Elles vont s'échapper.
- Achetez vous des poches.
- J'ai pas les moyens d'acheter une veste.
- Je vous parle pas de veste, mais de poches, les poches sous vos yeux, les poches d'air sous l'eau, les pochoirs en papillon sur les murs, les pochtrons qui courent sous la pluie,...

Le clochard reste perplexe, comme trop d'espoir d'un coup. C'est qui cette fille si belle ? Belle d'espoir. Qui sèment les mandarines comme le petit Poucet les cailloux et qui faits des ballons avec l'air qui tourne autour d'elle.

- Vous me trouvez bizarre ?
- J'vous trouve vivante.
- Ca va ensemble non ?
- Oui...Oui c'est vrai...
- Vous êtes encore plus bizarre que moi...
- J'ai jamais appris à vivre moi.
- Ca sert à rien d'apprendre.

Et là Mélody joue de la flûte avec ses mains et l'hymne à l'amour transcende l'air, Edith Piaf trop fort entre les oreilles de Paris, et avec ses yeux elle enlace la vie, et danse autour du clochard et cliquetis cliqueta saute dans les flaques d'eau, salis ses habits, se détache les cheveux et tourne sur elle-même, histoire d'envoyer un peu de soleil dans la barbe grise du vieux monsieur.

- Vous pouvez le faire ça...Ca s'apprend pas.
- Mais vous êtes qui ?
- Mélody, très cher. Pour vous servir.

Petite révérence, sourire au coin des rues, embrasse les nuages, joue au foot avec le soleil.

- Et vous ?
- On m'appelle le Veuf des bords de Seine.
- C'est bien trop triste pour moi...Vous serez mon Gavroche !

Elle rit en jetant une dernière mandarine dans la casquette du gosse et s'en va en riant, virevoltant avec les papillons en sucre de l'air.

[ T_T Saleté va j'te hais.]

Han. Bordel cette melody elle est magique. Et tu m'énerves à tout me retirer sans aucune pitié.
C'est comme une ébauche d'arc-en-ciel cette fille. =)
Elle te ressemble tu sais.

Je l'adore Bordel....
c'est juste la Rêveuse la plus terre à terre et la plus dans les nuages que je n'ai jamais vu..
Et cest ta création marchande...
Ta création...
<3

Magnifique.
Localisation comme écrit.
Mélody me semble être un phénomène d'une gentillesse extrème.
A en crever j'crois bien.
Et quel mot. "Lasphodelia".. <3

Rah bon sang, ouais.
Cette Mélody elle est pleine de vie et bon sang c'que ca lui va bien.
Dragibus Soft de chez Haribo. C'est sucré et ca pétille.

Han
C'est tellement beau.
T'avais raison, j'ai plus envie de m'envoler jusque dans les étoiles que de laisser les larmes couler =]
Tes mots irradient de quelque chose d'unique, d'irréel et de tellement vivant...
Merci <3

Océane > Oui juste une ébauche alors, parce que l'arc-en-ciel il va finir par s'éteindre un jour. Mais non, elle ne me ressemble pas, pas vraiment, Mélody c'est juste celle que j'auras bien aimé être. Y a une grande différence.

Soon > J'suis heureuse alors que tu aimes autant une de mes créations. Sourire <3

Lily > Merci, et comme promis, un jour j't'emmènerai pour de bon. A en crever ... Non, mais pire que ça. Le mot j'ai mis super longtemps à le trouver n__n

Pao >Haha j'adore tes comparaisons Pao xD Merci en tout cas, j'suis contente que l'aimiez autant ma Mélody =)

Bim' Bam' Boom' > Oh wouaaah >.< *gênée* Merci mille fois, j'epsère que la suite te donnera toujours envie de t'envoler =)

Non loin de là, en haut du pont, son télescope posé sur la lune il l'observe. Avec qui elle parle ? De quoi ? Pourquoi ? Et pourquoi elle a l'air si heureuse ? Et pourquoi il était jaloux là ? Oui...Jaloux à en crever...Il ne voulait pas que quelqu'un d'autre la fasse rire, il ne voulait pas qu'elle regarde quelqu'un d'autre, ni même qu'elle soit heureuse sans lui. Jalousie quand tu nous tiens...Et tu ne nous lâches jamais.
Elle parlait avec un vieillard, ou bien alors est-ce que c'était un jeune d'à peine vingt ans ? De là où il était c'était difficile à dire et il n'arrivait pas à bien distinguer le visage de cet homme. Il avait une barbe, ça c'est sur et des cheveux coupés très courts. Noir. Des cheveux d'un noir...

Noir ?

Un regard. Des ailes noires. Ou bien juste ses yeux. L'Hirondelle.

Elle est dans sa tête sans arrêt. Sans cesse. Comme un mauvais rêve. Comme une chimère faite avec les ailes du vent. Comme un monde qui a explosé.
Il était retourné au Cabaret de nombreuses fois mais il ne l'avait jamais revue, on lui avait dit qu'elle venait que très rarement, juste quand ça lui chantait. Mais une hirondelle ça chante sans arrêt non ? Chante le printemps, mais ici le vent d'automne lui bouffe le cœur. Il ne la reverra sans doute jamais, mais qu'importe ?
Elle n'était qu'un fantasme parmi tant d'autres, un soir comme les autres, dans un cabaret comme il y en a partout dans cette ville.
Mais elle est encore là. L'Hirondelle. A prendre son envol dans sa tête.

Et il relève les yeux, sort son regard du télescope, parce que la lune c'est loin quand même. Son père lui avait raconté que lorsque les américains s'étaient posés sur la lune il avait regardé le ciel pour voir si il ne pouvait pas les suivre des yeux. Comme c'est doux un enfant. Comme c'est calme l'innocence dans les vagues d'une mer agitée. Mer ? Vie ? C'est la même chose.
Mais Mélody n'est plus là, il est allé faire un voyage un peu trop loin. Le clochard croque une mandarine et Mélody, petite fée est déjà partie à la recherche d'une autre âme à sauver. Il la suit, un peu trop vite, comme un fou, comme un amoureux transi, mais qu'importe, pourquoi refouler ses sentiments pour son bonheur ?
Aimer Mélody ne lui apportera que de la souffrance, il se mutilera sûrement le cœur avec des pétales de fleurs et il lui offrira des bouquets de lames de rasoir qu'elle mettra dans des vases en plastique.
Et lui. Ca lui va. Tant que Mélody est là...

- Peut-être que je souffrirai, mais son sourire sera toujours au rendez-vous pour soigner les blessures de mon âme.

Mélody. Mélodie. Et une symphonie. Un sourire qui chante la vie pleine d'espoirs. Et ça explose, pas trop fort, ni pas assez, juste comme il faut, comme les pétards qu'on trouve dans les papillotes à Noël. Mélody c'est ça. Elle joue de la vie à son piano et avec la bouche elle repeint le ciel de mille couleurs.

- Mélody ! T'envoles pas !
- Envoles toi avec moi.
- Me dis pas ça...Tu sais très bien que je le ferais...
- Qu'est-ce que tu veux Nathan ?

Il m'fallait juste ça pour que j'dors le sourire aux lèvres..
Berçée par les ailes de tes mots..
Merci...
<3
[regardes tes messages Marchande d'mon coeur = )]

Je vais pas te dire qu'elle te ressemble alors que c'est faux T_T Cesse tout de suite de remmetre ce que je dis en cause. J'ai pas dis que tu étais Melody mais que tu lui ressemblait.

Aujourd'hui j'ai envie de couleur. De toi? [xD]

Wow.
Elle est tellement merveilleuse, Melody.
Toi, tu la chante par la mélodie de ton coeur, et c'est superbe.
Fais attention à ne pas perdre le nord, Nathan. Et surtout, ne la perd pas elle =]

Putain, j'ai fini le paquet d'Haribo Soft. Sans déconner, ca m'tue, ca s'vend pas ici.
Heureusement qu'ya cette histoire, bon sang (: .


Lire Lazphodelia en bouffant des Haribo Soft... Putain, ca c'est bonnard. Va falloir que je demande à ma soeur de m'en ramener !

Hu' j'aimerais vous remercier comme il se doit mais les mots restent coincés dans la gorge ... Désolée, j'vous aime.



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« Je veux que t'arrêtes de t'éloigner de moi un peu plus chaque jour, je veux que tu ne penses qu'à moi, je veux les mandarines de tes yeux, je veux te faire l'amour dans l'espace, je veux partir en voyage un peu n'importe où avec toi, je veux que tu m'aimes... »

Voilà ce qu'il aurait aimé lui répondre, c'est ce que criait son cœur depuis cinq ans, c'est ce que les oiseaux chantaient chaque printemps, c'est les larmes qui coulaient sur ses joues et les mots qui restaient coincés dans sa gorge. Et cette fois encore il ne dit rien, parce que devant l'air angélique de Mélody il se sentait toujours comme un gosse qui n'a pas appris à vivre, et surtout il avait peur de la perdre. Une peur permanente qui lui déchirait le cœur un peu plus à chaque seconde. Alors il s'est contenté de la regarder avec passion comme d'habitude. Une passion invisible qui se consume de jours en jours.

- Moi ? Je veux rien.
- T'as besoin d'un petit séjour chez Zaina toi.
- Je ne pourrai pas. Mes doigts sont congelés.
- Il suffira qu'elle souffle dessus et tout ira bien.

Ding Dong.
Splatch. Slpatch.
Zioup.
Pidoom. Pidam.

La sonnette chez Zaina c'est un peu n'importe quoi n'importe comment et n'importe où. Comme à l'intérieur ? Il y a des tableaux partout, ils ne représentent rien, ou alors tout d'un coup. Comme celui-là qui est tout blanc et dans lequel on peut voir une fleur qui change de couleur avec la pluie.

- Bah alors vous êtes là vous deux !
- On a besoin de tes pinceaux Zan'.
- Se'vez vous, moi je vais manger mon blanc.
- Tu viens avec nous ?
- Toujou's.
- Les filles, je vais où moi ?
- Mets un peu plus de rouge.
- Les fleurs à contre-sens dans le vent.
- Jaune ?
- Orange. Comme avec le soleil qui explose la lune en quart de tour le soir du dixième jour.
- Peut-êt'e un ciel un peu vert au milieu.
- Tu crois que les immeubles toucheront le centre de la terre un jour ?
- Sû'ement qu'oui. Là-bas où ailleurs n'existe pas.
- Nathan, t'as oublié de dessiner les rêves au coin des cils de la petite fille. Et le vieil homme n' a pas de pipe à la bouche. Faut lui mettre les poèmes d'Eluard.
- Je fais comme je veux. Je suis chez moi.
- Entre un tableau gris et une savane verte.
- Et le zèbre ?
- Jaune ? Jaune. Jaune !
- Il est parti.
- Comment ?
- Il a juste sauté la barrière de l'oubli. Derrière les poussières.
- On l'a oublié...
- Je suis désolée Nathan...
- Encore ?
- Jusqu'à la fin du bouquin.
- Toujou's alors...

Et ils ouvrent les pots de peinture, sortent une toile blanche du placard multicolore, ferment les rideaux, nous voila nouveau monde, peut-être qu'un jour tu auras un nom. Mais pour le moment c'est tout les trois, tout l'amour, tout le temps et peut-être un peu décalé de la mesure, trop en arrière, mais tellement en avant de rester en retrait.

Wow.
Ils voyagent.
Loin, et c'est merveilleux.
J'veux venir avec eux XD
Enfin, c'est un peu ce que je fais grâce à toi <3
Quand à la sonnette, je veux la même chez moi =)

Parce que j'aime, j'aime, j'aime et que du coup, mes postes sont tous pareils.
Je t'aime, jeune fille (: .

BimBom tu viens quand tu veux tu sais, c'est facile d'y aller à lazphodelia, tu fermes les yeux et t'es partie et ils seront là tous les trois, à t'attendre.

Pao mwahaa j'adore tes commentaire petite fille ^^

J'aime tes dialogues. =) C'est quelque chose.

Ouais c'est du grand n'importe quoi surtout xD

xD Mais arrête moi je les aime à la folie.

Ouais mais tes gouts sont pas une référence -___-

QUOI

Bordel casse toi j'te parle plus jamais. Cette veillée tu te la met ou je pense T_T