Lazphodelia [En cours]

Je suis la, parle moi <3

Han
Il va la rencotnrer ? Là, dans la rue ? Purée qu'c'est palpitant =)
[ enfin... "lazphodelia" conviendrait mieux que "purée" x') ]

Peut-être qu'elle va encore s'échapper t'en sais rien ...

Bah donne la suite alors

A tes ordres honey xD


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Un silence, comme l'air qui retient sa respiration. Le bruissement d'une aile contre le vent et un lampadaire qui s'éteint. Ses yeux noirs qui se confondent avec la nuit viennent se poser sur Nathan. Comme une mitraillette qui lui atteint le cœur directement. Des yeux noirs qui n'en finissent pas de pleurer le monde entier et d'échapper au moindre sourire. Ca sent la détresse dans ses yeux et Nathan sens le ciel s'effondrer au-dessus de lui. Maintenant il doit faire quoi ? Il vient de trouver une hirondelle avec une aile cassée, il ne peut plus repartir en courrant parce que ça lui fait peur.

Mélody, où es-tu ?
Chante un peu de pluie.
Danse un peu d'orages.
Histoire que l'hirondelle ne voit pas les larmes sur les joues de Nathan. Mais c'est des bêtises ça...Les larmes de Nathan elles ne se voient pas, c'est ce qu'on appelle les larmes de l'âme. Elles sont invisibles aux yeux et au cœur des autres. Pour les sentir couler il faut juste comprendre qu'un jour on s'envolera, alors que le zèbre n'a même pas d'ailes.
Mélody où es-tu ?
Déchire un peu d'adversité.
Recolle un peu cette étoile échouée.

Il y a une étincelle sur les joues de l'hirondelle et ses ailes noires ressemblent plus à du charbon qu'à de vraies plumes. A ce moment là Nathan s'est rendu compte qu'il l'avait toujours vue, idéalisée et imaginée comme un oiseau. Un oiseau en cage qui bat des ailes contre les barreaux pour s'échapper. Et il aura beau crier cet oiseau, il aura beau chanter les plus belles chansons il restera enfermé à jamais, parce qu'on ne change pas l'ordre de ses choses. Un oiseau est toujours plus beau quand il vole dans le ciel, seulement, cette hirondelle, elle, elle n'avait pas le droit d'être belle. Comme une promesse rompue un jour qui ne serait jamais réparée, parce qu'à faire trop de faux pas on finit par changer de chemins et s'aventurer sur ceux qui vont trop de travers. Se perdre dans une forêt où même le chant des oiseaux n'atteindra pas tes oreilles. Le matin se réveiller avec un radio réveil qui hurle la dernière chanson à la mode et pas avec l'air du soleil, l'harmonie du ciel bleu et la complainte des nuages qui glissent entre les brins d'air. Brin d'herbe. L'oiseau ne voit plus que ça. Ecrasée par des gros godillos en cuir, parce que maintenant l'homme ne fais plus attention à ce qu'il détruit. Et l'hirondelle, elle a était trop piétinée, ça se voit rien qu'à la façon qu'elle a de se tenir, le dos légèrement voûté et les mains qui cherchent vainement un endroit où se cacher, les yeux qui fuient et les lèvres qui ont honte de s'ouvrir.

- Oui ?
- Excusez moi...Mais...Je sais pas ce qu'il m'a pris...
- C'est rien. C'est juste un envol encore raté.
- Encore ?
- Toujours.
- Vous travaillez ici depuis longtemps ?
- Toujours.
- C'est quoi pour vous toujours ?
- Depuis que je suis devenue un oiseau trop noir pour être accepté dans les grands champs de blé du monde. Et que comme je sais pas voler les gens pensent toujours qu'il va pleuvoir quand ils me voient.
- Mais une hirondelle, ça traverse le monde à la vitesse de la lumière.
- Et quand il n'y a pas de lumière ?
- Vous en dégagez tellement.
- Ne vous moquez pas de moi. Je sais bien que c'est faux, tout comme je sais que les filles ici s'amusent à m'appeler l'Inconsolée, tout comme je sais que je ressemble à une putain orientale tous les soirs, que ma vie n'est qu'une piètre succession d'échecs et que si vous êtes venu me parler c'est uniquement pour me baiser.
- ...
- Je dois aller travailler.
- Il est quatre heures du matin.
- Je commence dans deux heures, il faut que j'aille me changer.
- Vous faites quoi ?
- Je mange des mandarines.

Et elle a disparue. Encore une fois dans un battement d'aile. Derrière une fumée, les papillons transcendent l'air et l'ironie joue de l'harmonica. Une jeune fille qui ne dort jamais ferme les yeux sur ses rêves et enfile un pantalon trop large dans un coin de rue. Mais elle habite où ? Elle est où sa cage ? Cette demoiselle a qui on a toujours répété qu'elle était une erreur, qu'elle ne résultait que d'une sacrée gueule de bois de deux jeunes avec trop d'alcool dans le sang. Toute l'histoire de cette fille elle se lit dans ses yeux. Comme si le monde ne vivait que pour elle.

Han c'est triste son histoire.
Je ne l'aime que plus. C'est à elle de me fasciner maintenant =)

Mais non c'est pas triste au contraire, au contraire.
Tu verras.

Un lazphodelia, s'iou-plait.

Tout de suite Tartiflette n__n
Han j'viens d'avoir une super idée !! Si tu viens à Paris on s'en fera *pompom*

Ouiiiii amour (: .
Moi je viens d'avoir une super idée pour Paris aussi, mais j't'en parlerais plus tard n__n.
Bon sang Camille, je veux absolument que tu me prépares un Lazphodelia <3.

T'inquiètes j'achèerai tout ce qu'il faut avant que t'arrives =)
Tu me diras ton idée ce soir sur msn paolinette tartiflette =]

Hum...
Je sais pas si c'est bien de le dire...
Mais l'impression que cette p'tain d'histoire est un immense Rêve...
Tu veux bien que j'y rentre dis?
Oui parce que réellement j'ai l'impression que je ferais tout pour frôler le coeur de tes mots
<3

Oui c'est un rêve qui a commencé il y a bien longtemps et qui a du mal à finir maintenant.
Tu viens dedans quand tu veux, il y a une place pour toi, juste là entre Nathan et Mélody avec un lazphodelia sans alcool <3

Han je n'y manquerais pas...
Hein tu sais que tes glaces me manquent affreusement..
Tu m'en ferais une à la cerise persil?

T_T Moi aussi j'veux un lazphodelia.
Bon tant pis.

La suite saloperie.

J't'envoie la glace dès que possible Soon d'amour <3
Putain Océane j'suis trop soumise quoi tu me parles comme à un chien etr j'exécute quand même xD


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II
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Quelle galère le monde quand il tourne du mauvais côté du soleil. A contre temps dans une asymptote avec la pluie. Et que la lune tourne autour de Mars parce qu'elle préfère la chaleur rouge à ce bleu glacial. Quelle galère le temps quand t'es obligé d'attendre que les caravanes passent sur les bords de Seine pour gagner ta vie. Et que sous l'eau polluée tu jettes tes peaux de mandarines parce que tu n'as plus assez de place dans tes poches. Quelle galère la vie quand tu dois te geler toute la journée au bord de l'eau pour essayer de gagner trois pièces oranges. Mandarine ? Non juste des centimes qui ne te permettront même pas de te nourrir. C'est un peu ça son quotidien, essayer de chanter la vie, et faire croire au monde qu'on est heureux alors qu'une seule chose tourne dans sa tête, se la faire exploser pour ne plus se sentir aussi vivant. Parce que ça fait mal d'être vivant quand la vie ne veut pas de toi. Kay il est comme ça, tellement vivant à l'intérieur, tellement heureux dans ce sourire qui dit bonjour aux temps passés et ces yeux noirs qui ont perdu leurs couleurs pour les distribuer au monde entier. Kay redonne de l'espoir à n'importe qui passe devant lui quand il fait nuit, il sais faire des tours de magie avec des clémentines et chanter l'espoir entre deux notes de tambour. Le tambour du cœur qui se cogne à ta poitrine parce que oui, son cœur ne bat plus depuis qu'il est devenu vivant Kay.

Gosse perdu, un peu trop paumé sur le bitume salé il se dit que si il retournait l'asphalte des rues il verrait peut-être les champs de jonquilles qui poussent de l'autre côté mais ses bras fins comme des roseaux lui crient de ne rien faire, sinon il en crèvera. Il n'a pas la force de rester en vie. Et c'est trop dur de mourir en pleine rue comme ça, où le moindre passant te reluque. C'est comme ça Paris. Tu passes inaperçu, tu n'es rien dans la masse et pourtant tout le monde te regarde et ne se gêne pas de te juger. Kay ne se pose plus trop de questions à vrai dire. Pourquoi vivre ? Pourquoi mourir ? Ca le dépasse complètement, tout ce qu'il sait c'est qu'il meurt d'être vivant ou qu'il vit d'être mort. C'est la même chose dans le fond et il s'en fiche royalement, tant qu'il respire et qu'Elle sera là. Avec ses mandarines au coin de sa vie. Elle c'est une sorte de fée qui passe tous les matins vers dix heures, elle est toujours en retard et beaucoup trop en avance pour que Kay la voit voler sous les nuages. Son rire ressemble à des cordes de guitare grattées par Mark Knofler en personne et elle a des mandarines qui coulent de ses yeux. Mais pas ces mandarines en métal qui puent les fumées de la ville, non ces mandarines bien orangées qui sentent Noël et la neige et qui te réveillent le cœur quand t'en manges un quartier. Cette fille il l'avait rencontré un jour sur les bords de scène et elle avait dansé l'hymne de la vie devant lui, elle lui avait dit d'acheter des poches mais même maintenant après y avoir réfléchit des jours il n'avait pas compris ce qu'elle avait voulut dire. Cette fille elle s'appelait Mélody et c'était comme si le ciel lui-même chantait son nom.
Aujourd'hui encore Kay faisait la manche sur les bords de Seine, c'est pas l'endroit idéal pour gagner beaucoup d'argent mais qu'importe où il ira. Il y aura toujours le souffle du tout Paris sur ses épaules, alors autant aller là où les poissons pourront rythmer ton cœur. Si il y a des poissons dans la Seine...Ca pour Kay c'était une chose aussi sûre que le fait que le Terre tourne autour de la Lune. Bref il y a autant d'espoir dans Paris que dans les larmes d'un mourrant.

- Encore là ?
- Toujours là.
- C'est vraiment vous ?
- C'est ma question ça.
- Le Veuf ?
- Mélody ?
- Oui.
- Oui.

Il avait fermé les yeux sur le soleil de midi. Quand on travaille la nuit et qu'on dort quand la lune est bleue c'est dur de rester éveillé toute la journée. Et puis elle, soleil du Sahara elle venait de le réveiller avec un cliquetis de mandarine dans sa casquette.

- Ce n'est pas vous le Veuf.
- Bien sur que c'est moi.
- Vous paraissez plus jeune.
- C'est normal je n'ai pas mis ma barbe aujourd'hui.
- Mais alors vous n'êtes pas vieux ?
- Pas vraiment.
- Vous avez quel âge ?
- Dix huit ans.
- Et vous êtes déjà veuf ?
- Le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, qu'importe, ça dépend de quel point de vue on se place.
- Comment ça ?
- Comme ça.

Haussement d'épaule. Rien n'a vraiment d'importance de toute façon. Qu'il soit vieux ou jeune, femme ou homme, il cherche juste sa vie entre deux entrailles de poisson flottants à la surface grise de l'eau du fleuve.

xDDDDDD
JE SUIS ECROULEE xD j'ai meme pas lu je suis désolée je reviens apres xDDDD

Des fois, je me demande, vraiment, si t'es pas bourrée 24h/24 ^^

XDDDDD
MAIS ARRETE

*Fuck* x)

Je crois queje vais essayer d'attraper un égoûts et de tirer. Pour retourner la rue et trouver un champs de coquelicots où un papillon blanc volera. Les ailes de ton âme.
<3

Bor-del.
(L)