Enième cigarette et dernier métro.

Et le mien qui se serre...

Comment je kiffe cette histoire =].
Moi je la connais jusqu'à la fin trtm. Muhuhuhuh n___n.

Je t'aime, amour qui a fait ce topic.

J'vous aime vous trois <3
Et toi Pao ne dis rien sur la fin x)


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- Tu me fais mal, au cœur, au corps. Lâche moi.

Il se leva brutalement, honteusement.

- Excuse moi, je ne savais pas, je n'ai jamais rien compris. Je n'ai jamais réussi à te comprendre, je ne comprends même pas comment t'as pu réussir à m'aimer comme ça.
- C'est si drôle, t'as profité de moi, de tout en moi, et pourtant t'en aimais une autre, je suis rien, juste une nana que t'as mise dans ton lit.
- Non.
- Ah ouais ? Et je suis quoi alors ?

L'appartement c'était refroidi depuis le départ de Debbie, les tasses de café semblaient congelées, le corps de Tarah frissonnait toujours sous la couverture défraîchie.

- Tu trouves rien à dire...
- Si, Tarah, tu le sais, tu es une amie très chère, c'est pas vrai merde je t'ai pas foutu dans mon pieu.
- Je te hais. Je pensais pas que j'aurais un jour la force de te dire tout ça. Mais regarde ce que t'as fait de moi. Excuse moi, je me suis énervée, tu sais que je tiens à toi et maintenant, je ne sais même plus où j'en suis, je ferais mieux de partir.

La nuit battait son vide. Les rues étaient calmes, le vent roulait au sol, feuille morte d'un automne lointain, le soleil recommençait à briller, ironie du sort.
Le jour pointait son nez au milieu des branches encore nues.
De son appartement miteux il ne voyait ni la lumière du jour, ni la beauté sale de la rue. Juste les putes, qui vendaient leur âme pour la nuit pour vivre la nuit suivante.

Il était seul.

La nuit aussi est seule.

Le jour aussi, en fait.

- Debbie, tu m'as lâché.
- C'est pas vrai.
- Ca fait longtemps que t'es là ?
- Depuis toujours idiot.

Il se rallongea sur le sol froid jonché de fringues sales et de bouteilles, le cœur apaisé, parce que seul, c'est dur.

- Pourquoi tu m'as laissé seul ?
- Parce que c'est pas mes affaires, et puis Aël, t'es grand. J'suis pas ta mère.

Deux nouvelles tasses de café trônaient sur la caisse en bois, fières et arrogantes, surplombant le plancher de toute leur splendeur.

Wow... Wow ! WOW !
Bordel, elle me prend de plus en plus cette histoire.
J'aime. Tout simplement.

j'ai des suppositions sur Debbie, Aël irradie malgré lui, et Tarah souffre dans la nuit froide.
j'attends la suite. (tu remarqueras qu'il n'y en a pas eu aujourd'hui trtm )


Et pourtant j'ai une question qui me tarabiscotte la tête, si je peux me permettre x) : Elle fait combien de pages cetet histoire ?

Haha ca c'est un secret !
J'vais pas te le dire quand même.
Mais elle il en reste un bon bout quand même x)

je m'en doute, ça fait quand même bien un an, six mois et 11 jours.
chouette pompomm !
<3
(allez suite suite suite)

Oui mais elle s'est fini y a 10 mois et 10 jours ^^

et pour l'instant toujours rien hein -_-
arrête de compter et écrit moi cetet suite gogole xD

Non pas t'as pas compris x)
La fin est écrite ^^
Bon aller j'te mets une suite pendant que je regarde Desperate Housewives


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Chez elle Tarah traînait nonchalamment entre les bouteilles de bière vide et les mégots de cigarettes de la vieille. Cela faisait des semaines qu'elle avait retenu toutes ces paroles au fond de son coeur. Maintenant qu'elle avait tout craché à la figure d'Aël elle se sentait comme vide. Vidée de ses sentiments qui étaient pourtant, encore tellement présents.
Allongée sur le sol elle lisait des journaux datant de deux semaines, regardant ces petits hiéroglyphes noirs sans vraiment les lire.
A travers les rideaux fins les rayons du soleil inondaient l'appartement d'une chaleur apaisante qui luisait sur sa peau claire. Tarah se leva avec grande peine et alla s'asseoir sur sa minuscule terrasse. Aël avait tenu sa promesse. En tout bon gentleman il avait rendu sa couleur au soleil pour qu'il puisse éclairer le visage de Tarah.

- Merci m'sieur...

Au fond de son verre à moitié vide ses soucis flottaient et ses regrets s'noyaient.

- Merde Aël... Pourquoi on ne peut pas être des amis normaux. Ou même un couple ? Non... Parce qu'elle est là et que moi j'suis devenu invisible... Promis j'm'en vais, j'm'efface. J'pars sur la pointe des pieds, sans faire de bruit. Et même si ça me crève le coeur j'vais essayait de m'éclipser. Sûrement que tu me retiendras mais ça me fait trop souffrir de te voir obsédé par cette fille. Merde... Voilà que j'parle au soleil maintenant. Au moins toi t'es toujours là, que tu brilles ou pas.

Au lieu d'se laisser pourrir dans son appart' Tarah décida d'aller s'aérer l'esprit, le coeur. Les rues étaient encore souillées des flaques de la veille. Tarah y jetait ses larmes, sa rancoeur et son désespoir. Elle espionne les passants, écoute ce guitariste dans la rue, regrette que la musique se taise l'instant d'après, joue avec les feuilles mortes, regarde dans le parc le rouge automnal et ce soleil qui brille, qui la nargue... Elle aurait pu courir jusqu'à s'en évanouir ou bien rêver, espérer jusqu'à s'en écorcher le coeur mais l'espoir s'effiloche à chaque seconde passée sur ce vieux banc mouillé. Voila la triste ivresse de Tarah, dans les parcs grouillant de joie et sur les trottoirs déserts.

Mais voilà qu'elle la vit, là sur cette vieille balançoire, regardant avec un pâle sourire cette dame aux cheveux noir ébène jouer au foot avec un gosse.
Alors c'est elle. Debbie. Cette femme d'une beauté aveuglante... Ca lui brûlait les yeux de la voir si belle, si souriante, si heureuse. Cette femme qui respirait la vie et la gaieté.
Elle, Tarah, les yeux pâles et les cheveux ternes, elle ne faisait pas le poids.

c'est misérable comme c'est petit trtm heureseument que j'ai trouvé de l'occupation xD

et puis j'avais compris que la fin était déjà écrite débile xD

ah puis <3

Putain c'est dingue comme tu te plains toujours toi trtm.

toujours chou <3
c'est juste pour cacher mes mots d'amour.

Bon ca va alors <3

Aël était effondré entre son canapé et la caisse-table, et la pluie tombait dans ses yeux, alors que le jour éclatait dans la rue.
Il pleurait sans larme, il criait sans bruit.

- J'ai tout loupé. C'est ta faute.

Le silence hurlait.

- Ma faute ?

Debbie se tenait debout, rayonnante dans la pièce, graine de soleil entre les murs sombres. Aël, sombre soleil, relevé du plancher, la regardant stupéfait.

- Pourquoi t'es là ?
- Sais pas, j'me suis dit que t'allais avoir besoin de réconfort.
- De réconfort... Elle m'a ouvert les yeux. Je ne suis qu'un fou, qui la tuait depuis trop longtemps, je l'ai brûlé à tout petit feu sans m'en rendre compte.

Silence. Il serrait les poings, enfonçant ses ongles pleins de pastel dans ses paumes, les murs tournaient, Debbie le regardait avec douceur, ses cheveux étaient courts ce jour, à la garçonne.
Lui, ses cheveux soleil, semblaient terne, le soleil l'avait volé.

- Je me hais.

Les aiguilles tournaient, tournaient, tournaient, tournaient. Debbie et lui étaient assis sur le canapé défoncé devant deux tasses fumantes.

- Va lui parler.
- J'me prendrais un mur.
- Va lui parler.
- Pour lui dire quoi ?
- Que tu l'aimes.
- Je sais pas mentir, tu le sais Debbie.
- Tu l'aimes.
- Je t'aime.

L'atmosphère pesait entre les deux tasses, elle le regardait, elle le savait depuis longtemps mais les mots l'avaient écrasée de sens.

- Excuse moi, je ne voulais pas te le dire.

Il espérait si fort qu'elle lui crie moi aussi je t'aime, il priait de toute son âme, même en sachant qu'elle ne l'aimait pas, il la regardait, mimant l'indifférence à ses paroles, en les buvant comme jamais. La nuit soufflait, un coin de la pièce était encore éclairé d'un rayon de réverbère, leurs deux corps enlacés dans la lumière jetaient des ombres sur le mur blanc couvert de peintures.

- Aime la.

et le "aime la" à la fin il transperce le coeur.
Aussi bien celui d' Aël que le mien.
hâte à la suite pompomm
<3

Han. Coeur vidé.

(Encore une fois)

Waw.
Ces paroles là elles me clouent le coeur.
C'est superbe, vraiment =)

- Aime la.
- J'peux pas.
- Pourquoi ?
- J'peux plus.
- Pourquoi ?
- J'ai plus le droit après c'que j'ai fait. Et j'y arriverai pas. Tu l'sais.
- Non j'en sais rien. Toi non plus. T'as pas essayé.

Ca ne servait plus à rien d'essayer maintenant. Tarah le haïssait, il se haïssait, il avait fait du mal partout autour de lui et il aimait encore plus Debbie de rester auprès de lui en dépit de cela. Alors pouvait-il refouler ses sentiments pour Debbie afin de donner à Tarah ce qu'elle méritait ? Non. Il ne pouvait pas.

- Tu pourrais aller lui parler...
- Tu devrais aller lui parler.
- Pourquoi moi ?
- Parce qu'elle me tuerait.
- Moi aussi elle va me tuer.
- C'est un risque à prendre Aël.

Mais Tarah n'avait pas envie de parler. Elle voulait s'enfermer dans une bulle de silence pour toujours. Parce que les mots l'avaient détruite, révélant ses maux. Elle leur en voulait, à ces foutus mots d'être trop expressifs par moments et pas assez à d'autres. Maintenant elle les fuit, se cache derrière un brin d'herbe, sous une balançoire, au fond d'une flaque d'eau. Et elle devient fugitive, recherchée par une parole qui la maudit.

- Maman ! Maman ! J'peux avoir un bonbon ?
- Non Sébastien ! Marque un autre but d'abord !
- D'accord ! Tu vas voir j'suis l'plus fort !

Toujours sur son portique Tarah observait Debbie les yeux humides. Pourquoi c'est elle qui fait battre le coeur d'Aël ? Pourquoi c'est elle qui est toujours là au bon endroit au bon moment ? Pourquoi c'est elle est pas Tarah ?
Toujours des questions. Jamais de réponses. Et le soleil qui brille de plus belle, l'éloignant toujours un peu plus d'Aël.
Minute... Debbie n'a pas de gosse. Aël lui avait dit. Ou pas ? Elle ne savait plus. Ne pensait plus. Ne croyait plus en rien. Voilà qu'elle voyait cette fille partout sans savoir qui elle était. Tarah sombrait dans la folie. Doucement, tout doucement, comme on s'endort... Tout devient flou, on ne voit plus, un dernier rayon de soleil.

Tarah relève toi. Et cours. Envoles toi. Délivre toi de ces chaînes, de lui, d'elle, de ton coeur brisé. Cours Tarah et va à l'encontre de ce que tu veux au lieu de passer ton temps à regretter des choses inchangeables ou alors qui ne sont pas encore arrivées.
Cours Tarah et laisse Debbie loin derrière toi.

Oui, cours.
Cours, mais fait attention à ne pas tomber, parce que c'est mon petit coeur que tu trimbales derrière toi =)
Superbe <3

gnah une suite pour se remetre des émotions de la journée n_n
encore, encore! pompomm

Une suite pour mes deux plus fidèles lectrices n__n


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Tarah marchait doucement, entre les gens, graine de nuit ne se voit pas tuée par les gens.
Ses cheveux reflétaient le soleil, ses yeux secs d'avoir trop pleuré lui faisaient mal, le soleil frappait, la foule bousculait.
Ses yeux se perdaient dans la foule cherchant inconsciemment tous les cheveux ébène, les fixant, en se demandant, est ce elle ?

- Excusez moi, mademoiselle.

Elle releva la tête, les yeux immenses d'un océan regardait un homme, cheveux noirs, longs jusqu'aux épaules, les yeux bridés.

- Oui ?
- Je n'ai pas pu m'empêcher de vous abordez, vous avez l'air si triste alors que vous êtes si jolie.

Les océans amers de ses yeux devenaient océans bleus pacifiques gorgés de soleil.
Un sourire se dessina sur ses lèvres.

- Ca vous arrive souvent d'aborder des jeunes filles comme ça dans la rue ?
- J'aurais été idiot de laisser passer la fille de mes rêves.
- Vous n'avez pas répondu.
- Vous avez tellement besoin d'une réponse ?

Elle le regarda stupéfaite, l'interrogeant du regard, d'une réponse, oui c'est ça une réponse, qu'Aël me réponde.

- Une réponse oui c'est ça c'est que je cherche. Excusez moi je dois y aller.
- Hey non ! Votre nom !
- Tarah. J'espère qu'on se rencontrera une nouvelle fois...
- Akio.
- Merci.

Elle se mit à courir en souriant.

« Aël je te hais, je t'aime je ne sais plus trop, mais une réponse. »

Le jour s'affaissait au fur et à mesure qu'elle avançait vers l'appartement d'Aël enfouit entre les ruines des autres immeubles squattés, là où le soleil ne se présente pas, il appartient à l'or. Elle poussa la porte avec fracas, montant les escaliers, plus vite que jamais.

- Aël !

Elle tambourina à la porte.

- Aël ! Ouvre !
- Je ne pensais pas que tu voudrais me reparler.
- Tais toi.
- Effectivement.
- Aël, même si je t'aime, et que je t'ai aimé, et que je t'aimerais sûrement encore, je voulais qu'on reste ami.
- Alors tu m'as excusé ?
- Je ne sais pas. On verra bien.

han mais ça c'est le pied après une journée de cours n_n
les plus fidèles pompomm !
un nouveauu personnnaaagge <3
trop bien, j'espère qu'il reviendra n_n
ton avatar ma chou <3