Lettre à l'artiste.

Du libre.
Très inspirée hier soir. Mais c'était pas frachement concluant. --'

Hoodoo - Muse
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Aujourd'hui j'ai le coeur qui bat de l'aile et les yeux au bord du fossé. Tu sais, moi non plus je n'ai jamais aimé l'été. Est-ce qu'on se ressemblerait? Je te l'ai dis, personne ne sera jamais comme toi, exceptionnelle dans tes conneries. Mais j'ai encore le mince espoir que tout redevienne comme avant. Je me sens ridicule à écrire ce ramassis de conneries mais finalement ça me soulage.

J'ai envie d'un tas de choses aujourd'hui. Courir vers toi, te sauter dans les bras, te rouler une pelle [xD] et puis surtout, continuer de t'aimer. Je sais que tu crains comme moi que ça s'arrête mais ce que tu arrives à dire, moi je n'y arrive pas. Tu vois je n'aurais jamais osé te dire que ce soir, j'ai pleuré à cause de toi. Ca faisait longtemps, je ne me souvenais même plus de la saveur des larmes. Et toi, espèce de crétine qui croyait que je te mettais de côté. Si seulement.

Et puis là tu vois j'ai un peu de rancoeur parce tout ce que tu m'as dis je le ressentais si fort que j'avais l'impression d'étouffer. Cette crainte de rester au bord du chemin je suis certaine de la ressortir bien plus fort que toi. D'abord parce que, tu est appréciée de tous. Je tairai les autres raisons et si tombes là-dessus ce n'est pas la peine de venir me le demander en ocultant tout le reste.

Ma plus belle rencontre pas vrai? La pire aussi. Celle qui m'aura le plus fait souffrir. D'un autre coté, souffrir c'est vivre, pas de la façon la plus agréable c'est sûr mais qu'est ce qu'on se sent vivant de par sa capacité à ressentir un sentiment aussi puissant. Tu sais que j'aime ça souffrir, mais seulement quand ça se finit bien. Rien que de penser à une fin, j'en ai les larmes aux yeux. Je veux encore t'entendre me traiter de sale tortue et te rétorquer que tu es un espion, te voir fumer ta clope avec cette couette que je commence à bien connaître, continuer ces veillées jusqu'à 7h du mat' et esperer apparaître un de tes sourires entre mes blagues de merde. Je te laisserai pas te foirer saloperie.

Et moi je me laisse crever au fil de mes erreurs parce que j'en ai marre de toujours sembler heureuse. Non je ne le suis pas mais qu'est ce que j'aimerai ça bordel. Tout à l'heure Lily m'a dit que j'étais un de ces piliers et que de me voir m'écrouler c'était inhabituel. Alors disons que tu es le facteur décisif, le boulet de canon dans l'architecture solide dont je fais partie. Plus forte que moi.

Heureusement que tu es unique sinon ce serait vraiment trop dur.

Alors je t'attend, je veux que tu viennes me prendre la main et que tu m'aides à me relever parce que je n'ai aucune envie de le faire toute seule. Et puis surtout parce qu'aujourd'hui, c'est toi mon esperance. Je ne devrais sûrement pas compter sur toi à cause de ta capacité à être silencieuse quand il le faut. Mais tu vois j'y crois.

Je me suis souvent faite avoir avec mon sourire un peu trop grand et cet espoir qui s'accroche à moi, mais au fond je m'en contrefout. Lui c'est un peu le témoin de cette enfance qui est passée beaucoup trop vite. Il paraît que c'est Paris qui détruit les rêves et les réduit à néant entre les cendres de cette cigarette que je fume avec toi. Il y a beaucoup de trop de réalité par ici.

J'ai peur de ça tu sais, de ne plus réussir à y croire. Mais pire que tout, j'ai peur que ça ne soit plus jamais comme avant. Oh oui si tu savais comme j'ai peur de cette putain de fatalité. De commencer à parler de toi au passé et de respirer l'odeur du futur en me disant que tu ne seras plus jamais à mes cotés.

Avec toi ce n'est pas une de ces histoires plates et sans saveurs qu'on voit partout. Et c'est ça à quoi je m'accroche. Je t'ai déjà dis que je ne laissai jamais tomber ceux que j'aimais? Jusqu'au dernier soupir.

J'aimerai te dire que j'ai pleuré comme une merde en t'écrivant cette lettre que j'ai taché de rendre brève [c'est te dire, imagine si je m'étais étendue sur le sujet] mais c'est absolument pas le cas. Je ne leur referai pas deux fois. Alors je respire, je tente un sourire plus qu'incertain et je te le repète:
Je te laisserai pas tout foirer.

Et ça c'est sûrement parce que je t'aime un peu trop pour commencer à te haïr.


03:57 - 05:21

Lettre à l'océan.


Si je t'appelais mon océan ça n'a jamais été parce que ton prénom était Océane, mais parce que ça a toujours été dans l'océan que je trouvais mes rêves les plus fous. Celui qui en même temps m'empêche de couler et m'épuise, m'épuise en attendant le soleil jusqu'à sept heures du matin, et finalement je coule en sourire, parce que l'océan est encore avec moi, parce que l'océan il est là, dans la paume de ma main, sur le bord de mes cils, entre deux mots, deux pokemons qui couchent ensemble, toi et moi. Jusqu'à plonger dans le ciel.

Ce n'était rien tout ça, tous ces mots que je te lançais, juste ma jalousie, mais je te l'ai dit je n'en ai pas l'habitude, je ne suis pas jalouse. Seulement voila te voir comme ça ouvrir les bras à toutes ces personnes moi j'ai eu peur de tomber de ton épaule et je garde ce sentiment répugnant qu'est la jalousie rien que pour toi. Parce que c'est toi, l'océan, mon océan, mon ailleurs, mon sourire, mon plongeon, mon éternité, mes courses folles, mes vagues et ma plage en feu. Ma tout.

Tu me manques, je suis revenue, mais je suis encore un peu ailleurs alors forcément tu me maques toujours un peu, on sera au bord de l'océan ensemble, même si on sera séparées, en même temps, tu crois qu'on aurait pu rêver plus beau cadeau ? Je me sens idiote, parce que les déclarations d'amour ne se font pas sur page bleue, mais tu sais ceci n'est pas une déclaration d'amour, parce que l'amour se finit toujours un jour on le sait bien. Ce n'est pas une déclaration non plus puisqu'il n'y a rien de solennel à tout ça. C'est juste mon âme que je mets dans une bouteille et que j'envoie à l'océan.

J'ai enfin trouvé mon océan, tu crois vraiment que je voudrais prendre le bateau pour ailleurs ?

Cet ailleurs sans toi m'intéresse pas, cet ailleurs sans toi n'est qu'un ici fade et sans saveur, jamais j'oserais te laisser de côté d'abord parce que tu es la plus belle des mers du monde, la plus merveilleuse et puis surtout parce que tu sais je suis bien égoïste moi et sans toi je ne tiens plus debout. J'aurais aimé me rendre compte que je te faisais souffrir, même si tu aimes ça, mais je suis encore là tu sais, histoire de soigner les plaies. On se serait ennuyé dans une relation plate, faite de rires et de déclarations enflammées, j'aime la houle, j'aime les chutes et les tempêtes, mais si j'aime ça tu sais c'est parce que je sais que tu vis ça à côté de moi et qu'on sera là pour s'aider à se relever.

Le 28 nous attend, j'serais là et rien ne changera, les mots seront toujours les mêmes, on se tappera les Walt Disney à condition que tu me laisses Simplet, je te ferai écouter les cigales, j'aurais pas ma couette, mais ton sourire me couvrira assez bien, t'inquiète tout sera comme avant, mais en mieux.

Je t'aime sale tortue, espèce de violeuse pokemon, mon ninja débile, nihaoooo, je t'aime mon océan, à toujours et le reste on s'en fout.

J'ose pas vous laissez de message, j'ose pas vous derangez dans votre magnifique amitier de lettre enflamé d'amour alors je ne dirais rien de plus voila tout, vous êtes trop mignone toute les deux

Bordel, ma Pika'coeur.
Ascension encore plus haut dans mon coeur.
C'est superbe ><

Est-ce que j'ai besoin de dire que c'est à toi que j'écris?

Tu sais, je vais encore te couler longtemps dans l'océan de mes esperances et de ces illusions qui ne cesseront jamais de m'accompagner. T'as interêt à t'accrocher si tu veux résister à la houle. Mais je compte sur toi. J'ai un secret à te dire. Moi aussi je suis un peu jalouse. Tout de suite, ça prend une autre forme, mais oui, tu n'es pas la seule. Mais ne me dis plus jamais que tu as peur que je te laisse au bord de la route, ça n'arrivera jamais. Et si jamais on se sépare ce ne sera pas de moi que viendra le détachement. [Et puis de toute façpn même si tu te décides à m'adandonner je ne te laisserai jamais faire, on ne me quitte pas comme ça]

Je te suis plus que reconnaissante de m'avoir tendu la main. Finalement, j'avais raison d'y croire. Et j'ai hâte que ça reparte comme jamais.

Je te tire ma réverence et je porte un toast au 28 avec mon verre d'eau x). Et puis, bordel de merde c'est agréable de se faire souffrir.

[Je garde cette bouteille à l'océan comme l'âme que tu m'as envoyée]