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 City - Alessandro Baricco

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AuteurMessage
Nao
Scribouillard
Nao


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MessageSujet: City - Alessandro Baricco   City - Alessandro Baricco Icon_minitimeMer 18 Juil - 22:14

Ce bouquin, je l'ai trouvé déroutant.
Cahotique.
Mais putain.
Baricco, quoi.

Résumé : "D'abord le titre. Une ville. Pas une ville précise. Plutôt l'empreinte d'une ville quelconque. Son squelette. Je pensais aux histoires que j'avais dans la tête comme à des quartiers. Et j'imaginais des personnages qui étaient des rues, et qui certaines fois commençaient et mouraient dans un quartier, d'autres fois traversaient la ville entière, accumulant des quartiers et des mondes qui n'avaient rien à voir les uns avec lkes autres et qui pourtant étaient la même ville. Je voulais écrire un livre qui bouge comme quelqu'un qui se perd dans une ville.
Des personnages - des rues - il y en a beaucoup : il y a un coiffeur qui le jeudi coupe les cheveux gratis, il y en a un qui est un géant, un autre qui est muet. Il y a un petit garçon qui s'appelle Gould, et une fille qui s'appelle Shatzy Shell (rien à voir avec celui de l'essence). Il y a aussi dans City deux quartiers, assez vastes, un peu décalés en arrière dans le temps. Il y a une histoire de boxe, et il y a un western. Le western, c'est quelque chose à quoi je pensais depuis des années. J'étais toujours là à essayer de m'imaginer comment diable on pouvait bien faire pour écrire la fussillade finale. Quant à la boxe, là c'est un monde dingue, superbe. Si en plus tu es qulqu'un qui écrit, tôt ou tard tu y viens. Mieux vaut tôt, me suis-je dit. »
A.B.

---

"Les gens du chemin de fer réfléchirent un peu à la question. Ils dirent que ce n'était pas l'idéal de faire passer une voie ferrée sur une terre où le temps n'existait plus. Probablement s'imaginaient-ils des trains qui s'évanouissaient dans le néant, et se perdaient à jamais. Ils revendirent les terrains et firent passer la voie ferrée plus à l'ouest. Ici, personne n'en fit un drame. Qui est habitué à vivre sans destin peut bien vivre sans une voie ferrée."

---

"Si tu veux comprendre leur histoire - disait Shatzy - tu dois savoir combien il y avait de coups dans un revolver en ce temps là.
Six.
Elle disait que c'était un nombre parfait. Penses-y. Et fais le jouer ce rythme là. Six coups, un deux trois quatre cinq six. Parfait. Tu l'entends le silence, après ? ça s'est un silence. Un deux trois quatre. Cinq six. Silence. C'est comme une respiration. Tous les six coups, c'est une respiration. Tu peux respirer vite, ou doucement, mais chaque respiration est parfaite. Un deux trois quatre cinq. Six. Respire, silence, maintenant."

---

"Poomerang - Moi j'aime aller sous l'eau. Là-dessous c'est pas pareil. Il n'y a pas de bruit, tu ne peux pas faire de bruit, même si tu veux, tu ne peux pas le faire, c'est sans bruit, là-dessous. […] Surtout, c'est l'endroit idéal pour parler, vous savez ? J'aime vraiment ça, parler là dessous, c'est l'endroit idéal, tu peux parler et… tu peux parler, c'est fantastique comme on parle là dessous. Dommage seulement qu'il n'y ait jamais… il n'y a jamais personne, à part toi, je veux dire, ça serait un endroit fantastique, mais il n'y a presque jamais personne, à qui parler, d'habitude, tu n'y trouves presque jamais personne. C'est dommage, vous ne croyez pas ?"

---

"Une autre vie, nous serions honnêtes. Nous serions capables de nous taire."

---

"Mondini disait que pour apprendre à boxer il suffit d'une nuit. Et qu'il faut une vie entière pour apprendre à combattre."

---

"- Pourquoi diable est-ce que tu veux boxer ?
- Je sais pas.
- Quelle diable de réponse c'est, ça ?
- C'est ce que dit aussi mon père. Quelle diable de réponse c'est, ça ? Il est avocat, lui.
- ça se voit.
- Belle maison, hein ?
- ça se voit à ta gueule.
Ils restèrent un pru là, dans ce silence de riches. Larry s'amusait à tripoter le cendrier de la voiture. Il l'ouvrait et le fermait. Mondini ne s'amusait à rien tripoter parce qu'il était en train de repenser à ce qu'il avait vu sur le ring : le plus grand talent qui soit jamais passé entre ses mains. Il était riche, fils d'avocat, sans une foutue raison de boxer.
- A demain -, dit Larry, en ouvrant la portière.
Mondini haussa les épaules.
- Va te faire foutre Larry.
- 'outre, répondit l'autre gaiement, et il rentra chez lui.
ça resta toujours la façon dont ils se disaient au revoir. Pendant les rencontres aussi, dans l'angle, quand la cloche sonnait, Mondini retirait le tabouret et à chaque fois, ils se disaient ces phrases-là.
- Va te faire foutre, Larry.
- 'outre."

---

...
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MessageSujet: Re: City - Alessandro Baricco   City - Alessandro Baricco Icon_minitimeMar 24 Juil - 20:22

Mon premier de Baricco, celui qui m'a fait tombé amoureuse de lui.
Et les nymphea.
Et la caravane jaune.
La boxe.
Le foot.
Shatzy Shell mais pas celui de l'essence.
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