Simplement parce que ce livre m'a fait vibrer pendant deux heures inoubliables...
Et un personnage gravé en moi...Baldabiou...
La Fin du monde représentant un pays tellement proche de nos jours...
Sublimement impressionant...
Subtilement envoûtent...
4ème de couverture:
"C'était au reste un de ces hommes qui aiment assister à leur propre Vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre"
2ème de couverture:
"Ceci n'est pas un roman. Ni même un récit. C'es une histoire. Elle commence avec un homme qui traverse le monde et fini avec un lac qui est là, comme ça, dans les journées du vent. L'homme s'appelle Hervé Joncour. Le lac, on ne sait pas. On pourrait dire que c'est une histoire d'amour. Mais si c'était seulement ça, àa ne vaudrait pas la peine de la raconter. Il y a aussi dans cette histoire des désirs et des souffrances, de celles qu'on connaît parfaitement, mais le vrai nom pour les dire, on ne le trouve jamais. Et de toutes façons, ce n'est pas amour. (C'est très ancien ça. Quand on n'a pas de nom pour dire les choses, on se sert d'une histoire. ça fonctionnes comme ça. Depuis des siècles.)
Toute les histoires ont leur musique. Celle-ci a une musique blanche. C'est important de le dire, parce que la musique blanche est une drôle de musique, déconcertante quelquefois: elle se joue doucement, et elle se danse lentement. Quand elle est bien jouée, c'est comme si on entendait jouer le silence, et ceux qui la dansent comme des dieux, on les regade et on a l'impression qu'ils ne bougent pas. C'est terriblement difficile, la musique blanche.
Il n'y a pas grand-chose à ajouter. Peut-être faudrait-il préciser que l'histoire se passe au XIXe siècle: juste pour que personne ne s'attende à y trouver des avions, des machines à laver et des psychanalystes. Il n'y en a pas ici.
Une autre fois, peut-être.
Alessandro Barrico"
J'aurais voulu vous déposer ici quelques extraits...Mais impossible de choisir...