Kiss Kiss Bang Bang [Terminée]

Ah merde oui c'est c'que j'voulais dire xD
Bref t'avais compris quoi.
Mais c'est que la glace que j'suis en train de manger commence à me congeler le cerveau xD

xD Va te mettre la tete dans le four.

J'adore vos HS.

Ta fic, Camille.

Je m'en remettrai jamais.

Je vais avoir du mal à me replonger dedans.

Nos HS valent le coup =D [Attention admin en colère xD]

Hey, vous m'faites peur,
Moi j'connais pas la fin ><
Vous m'faites vraiment peur xD
Chuutttt...
Encore !!

Moi non plus j'connais pas la fin =)
Bordel.
Sans voix.
Alors j'm'assoie là, et j'attends le prochain passage de tes magnifiques mots étoilés <3

Mwahaha je fais peur, ça fait du bien à mon ego xD
Braif j'me tais ^___^



______




Commissariat de Berlin, 07h13

- La cellule 418 a encore fait des siennes cette nuit.
- On fait quoi ?
- On les oublie.
- Les laisser crever ?
- Leur mettre la pression.
- Vous voulez les pousser à se suicider ?
- C’est pas une bonne idée ?

Le flic a son sourire sadique sur les lèvres. Encore et toujours. Pour crever un peu plus vite, plus fort, plus loin, plus longtemps, plus oubliés, pauvres humains que nous étions, à juste vouloir vivre.



Réfectoire de la prison, 07h18

Dire que les cellules de prison étaient un véritable enfer ne valait rien à l’idée q’on pouvait se faire de la…cafétéria ? Mais est-ce qu’on pouvait seulement appeler cette pièce comme ça ? Il y avait des murs en béton, des tables en bétons entourées de grands bancs en bois. Tous les prisonniers se massaient vers le stables près des fenêtres pour respirer un peu d’air pur. Mais ils ont pas compris que l’air pur c’est le souffle de leur vie qui s’estompe peu à peu dans leur poitrine, au niveau d’une chose qu’on appelait cœur avant mais qui n’a plus aucune signification ici.
Dans un coin d’ombre, à l’ombre des ténèbres une jeune fille mange le rien de son assiette. Seule sur une immense table elle fixe ses doigts fins qui font la course avec la poussière sur la table.

- Qui c’est elle ?
- Personne ne sait vraiment.
- On sait juste qu’elle s’appelle Natsuki.
- Pourquoi elle est ici ?
- Ca on le sait pas non plus. Mais ce qui est bizarre c’est qu’elle n’est pas toujours là…Parfois on la voit voler dans le ciel.
- Pardon ?
- Elle donne cette impression quand on la voit marcher…
- On va manger avec elle ?

Stel et Bill se sont regardé d’un œil inquiet, j’ai pas vraiment compris pourquoi…Moi je la connaissais pas cette fille et faut bien dire qu’elle dégageait quelque chose de vraiment intéressant et d’attirant, comme si toute la lumière de la pièce émanait d’elle. Elle avait des cheveux blonds très longs qui venaient mourir sur ses cheveux et qui ressemblait étrangement au soleil, ses grands yeux verts regardaient le monde autour d’elle d’un air de gamine étonnée qui lui donnait un air innocent, un peu comme une gamine qui venait de se perdre dans un endroit qui ne lui convenait pas trop. Mais en fait les mots ne servaient pas à grand-chose pour la décrire, disons plutôt qu’elle ressemblait à une créature fantastique tout droit sortie d’un conte mystique qu’il est bien difficile d’imaginer avec sa propre raison. Alors sans rien dire je me suis assise en face d’elle et je regardais l’assiette vide dans laquelle elle mangeait.

- Tu manges quoi ?
- Des étoiles.



Jardin de la prison, 09h24

Après le déjeuner, la douche et un peu d’isolement on a le droit à une demi heure de détente dans le jardin. Enfin, si on peut appeler ça un jardin…Disons que ça ressemble à un camp de concentration avec tous ces fils barbelés, ces caméras et tous ces flics autour de nous. J’étais assise dans l’herbe jaune, entre deux pâquerettes mortes et une motte de terre. Stel, Bill et Natsuki allongés n’importe comment autour de moi.

- Ca a quel goût une étoile ?
- Ca a le goût de tes rêves.
- Et ils ont quel goût ts rêves Natsuki ?
- Ils font mal quand ils passent dans la gorge.
- Les étoiles c’est froid et ça fond sur la langue…C’est tiède et ça te réchauffe l’âme.
- Mais Stel…Comment ça peut être froid et tiède à la fois ?
- Nous on est enfermés ici et pourtant on est libre de rêver non ? Les étoiles c’est pareil.

Stel ou la sincérité. Stel ou la joie qui renaît toujours.

- Et la liberté ça a quel goût ?
- …
- …
- Et pourquoi tu poses toujours des questions désespérantes Bill ?

Sourire aux lèvres et les pleurs qui s’évaporent. Bill c’est la clé qui mène à la liberté. Un peu derrière les barreaux, qui transforment l’herbe morte en sucre d’orge.

Arf.
<33
Et je voyage au pays des rêves =)

Han.
C'est magnifique.
Je l'aime Stel, et Natsuki aussi...


Elle avait des cheveux blonds très longs qui venaient mourir sur ses cheveux >> J'ai pas trop compris ><

Ouais y a une erreur.
C'ets sur ses épaules.
Mais quand j'l'ai vue j'ai eu la flemme de corriger xD

xD
Ok Ok
Suite?

Tu ordonnes, j'exécute xD




_____




Cellule 418, 13h24

Rien.



Cellule 418, 13h24

Tout.



Berlin, 13h24

La vie s’agite, se faufile sous les gouttières, un chien court après un chat qui court après une souris qui court après son salut. Sur un carrousel une petite fille monte sur un cheval de bois et un môme aux cheveux blancs la regarde en souriant. En s’imaginant peut-être vingt ans plus tard en train de l’épouser. Un homme d’affaire enchaîne son énième café dans le bistrot du coin et quelqu’un part entre les immeubles un bébé naît. Quelque part entre les immeubles une ado pleure son amour illusoire perdu et un mec de dix-neuf ans s’essaie à la musique. Il gratte une corde de guitare et se fait mal aux doigts. Il dit fuckin’ shit et donne un coup de pied dans un vieux carton. La vie suit son court, calme et monotone, le quotidien prenant possession du souffle de chacun. La vie suit sin court, calme et monotone sans se soucis des détenus de la cellule 418.



Cellule 418, 13h25

Ici il y a trop de souffrance. Bill, Ste et moi on est enfermé dans un aquarium de douleur, on ressemble à des poissons qui n’ont plus la moindre idée du pourquoi de leur présence ici. On voit les gardes passer devant nous toutes les trente minutes en nous lançant des regards de haine et de dégoût comme si on était tombé encore plus bas que de simples animaux. On s’oublie lentement dans nos couchettes, sur nos planches de bois.
La planche de bois…
C’est là-dessus que Stel sera attachée quand on lui passera la corde au cou. Avec le sac noir sur la tête, bien sûr, parce qu’il ne faut pas qu’il y ait de trace, ça fait mauvais genre. Et elle crie à s’en déchirer les poumons, ses cordes vocales ne sont plus que de simples lambeaux et ses yeux s’injectent de sang. Elle se débat contre le vide qui la retient prisonnière ici, jusqu’à la corde. Et pour toujours la corde. Quand on juge que tu n’as même plus le droit de vivre. T’as même plus le droit d’être toi, t’as même plus le droit d’être un être humain. Mais après tout, peut-être que ce n’est qu’un mauvais cauchemar qui vient la réveiller chaque nuit, la terreur lui serrant la gorge, l’empêchant de respirer. Tituber. ET elle s’écroule dans sa sueur. Rendors toi. Tu crèveras mieux après.

- Et dans la nuit, il m’a arraché mes habits, avec son air pervers, comme si il n’avait pas eu sa petite dose de sexe depuis des années. Il a glissé sa langue sur tout mon corps et gentiment, tout doucement il m’a dit que ça ne ferait pas mal de mourir.

Stel c’est la lumière réincarnée et moi je me sens tellement con quand cette lumière s’éteint et que je ne sais même pas trouver l’interrupteur.



Cellule 414, 13h28

Toc… Toc…Toc…Toc Toc Toc.

Plic.

Ploc.

Natsuki, allongée par terre, seule dans sa misère pleure les larmes de son âme. Ces larmes invisibles qu’on ne peut pas voir même avec toute la meilleure volonté du monde.

Plouf.

Et elle plonge dans le désespoir. Elle s’accroche à la vie en attendant que la vie s’accroche à elle.

Han.
Putain.
Criminelle.
T'ES UNE TUEUSE.
Tu meurtie mon coeur.
Tu vends mon ame.
Tu arrache mes tripes.
Tes mots me tue.
Encore?

Hannn mon dieu c'que j'aime !
encooooooore =D

J'veux bien être une tueuse.
Et aller dans cette prison.
Avec eux.
Quelqu'un vient avec moi ? n__n

Sans hésitation.

<3*

Moi aussi j'vous suis.
Enfin, si vous voulez...

Bien sur qu'on veut grande débile.
C'ets la première fois que j'vois des gens qui veulent absolument aller en prison xD

Meuh, j'irais partout avec toi de toutes façons loul

C'est vrai, et moi pareil, partout avec toi.

Alors on ira ailleurs ensemble.

Ailleurs.
Loin.



_____




Cellule 418, 13h28

Toc… Toc…Toc…Toc Toc Toc.

Je lui réponds en tapant de mon point faible sur le mur en métal qui sépare nos deux cellules.
Allongée par terre je vois les nuages gris qui envahissent le ciel et il pleut dans la cellule, entre les barreaux, quand l’espoir s’est fait la malle. Et il pleut dans mes yeux, entre mes mains et l’eau m’étouffe.

Toc...Toc…

On s’en sortira peut-être pas en fin de compte. Parce que ça fait longtemps que les étoiles ne brillent plus.



Commissariat de Berlin, 18h00

- Il parait que le détenu Bill Kaulitz de la cellule 418 a été retrouvé drogué en salle d’isolement.
- Mais comment il a fait ce p’tit con pour s’en procurer ?
- Allez savoir…Vous savez en prison ça circule drôlement la drogue…Ou alors peut-être que ça vient de l’extérieur…
- Qu’on mette la 418 dans une cellule close.


Cellule 418, 18h19

Ca fait maintenant deux mois qu’on pourri ici. Le soleil ne nous touche plus la peau et on repeint les murs avec des souvenirs. Morceaux de papiers brûlés, mais l’éphémère nous guette, au coin de la rue, comme si nous n’étions qu’un simple coup de vent.
Cellule 418 ou l’oubli.
Bill est revenu complètement HS il y a deux soirs. Ils racontaient le soleil vert q’il avait vu s’écraser au milieu d’un champ d’orties. Il s’était baigné dans la mer, peut-être que c’était juste une goutte de pluie au fond, mais il ne savait plus bien…Il ne savait plus rien en fait. Même plus qui il était. Même plus qui était ce guitariste à dread qui venait nous jouer une mélodie tous les soirs. Comme si chaque note était un grain d’espoir. Seulement on n’a pas de jardin pour le faire pousser ici nous…
Et dans son délire Bill nous a raconté son histoire. Seulement je n’arrivais pas à savoir si tout ça n’était que le fruit de son imagination ou bien si c’était vraiment ça sa vie d’avant.



New York, deux ans plus tôt, 00h18

Le concert venait de se finir et les cris retentissaient si fort dans la salle que ça pouvait presque en faire frémir les murs. Frémir la terre qui vit au rythme de la musique. Sur scène quatre musiciens pris au piège par le succès lancent des merci et des au revoir dans l’air enfumé de la salle de concert. Le batteur tape une dernière fois sur son instrument et ils disparaissent tous les quatre sous des lumières orange. Tokio Hotel a conquis le monde, Bill, le chanteur a conquis les âmes de chaque respiration présente dans la salle. Le concert se clos sur son sourire et il file dans sa loge. Les autres rient à s’en faire exploser les dents de bonheur tellement ce concert a été une pure merveille.

Pour s'évader...
Même si tes mots, me font d'jà c't'effet...

Ouah,
Tes mots m'ont envoyer m'faire foutre sur la Lune...
Au final, c'pet' bien d's'faire envoyer en l'air au milieu des Etoiles..
Et j'ai encore la trace de la gifle que tes mots m'ont foutu..