L'Océan.
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
L'Océan.

On reprend du service (L) Allez les meufs, au boulot.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 Ferme tes yeux...OS

Aller en bas 
4 participants
AuteurMessage
Nana

Nana


Féminin Nombre de messages : 27
Age : 33
Date d'inscription : 20/07/2007

Ferme tes yeux...OS Empty
MessageSujet: Ferme tes yeux...OS   Ferme tes yeux...OS Icon_minitimeMar 24 Juil - 13:50

Vielle fic sur TH, que certaines connaissent déjà...
Attention c'est long. xD


Blue Tom Bill


Ses yeux rieurs qui la fixait inlassablement, sa bouche élargie en un éternel sourire, ses longues dreads à jamais figées...elle allait devenir folle, enfermée dans cet enclos de papiers.
Hanté de ta présence...Overdose de toi.
Un à un, presque à regret elle les enleva, les 48 posters qui envahissaient sa chambre. Et les murs furent blessés des marques laissées par les clous.
Petits trous au coeur, qui se dégonfle par ta faute...
Alors elle découvrit le pire : derriere il n'y avait rien, plus rien qu'un murs blanc, gouffre de l'immensitée.
Sans toi je ne suis que vide et vertige...
En tremblant elle approcha la pointe d'un clou vers sa peau, juste pour se viscer un peu plus au neant...
...ne pas s'envoler avec le vent.


Et pourtant. Elle était comme toutes les autres, avant. Hurlant dans la foule.
Ma voix déchirée par ton nom.
Trop belle, peut-être. Et puis...cette main tendue comme un cadeau, sans savoir que ce serait à elle de donner.
Un papier, une date, une heure.

Un soir, des larmes, une mort.
Comme toutes les autre elle avait bu. Elle avait sentit son regard s'attarder sur sa bouche, toucher ses cheveux blonds, carresser son decolté. Mais jamais chercher ses yeux.
Deception, illusion, tentation.
Elle voulait réinventer l'amour, recreer le monde en plus jolie, avec des arc-en-ciel à chaque coin de rue, des peluches roses pour faire regner la paix, des coeurs geant qui batterait joyeusements, comme un hymne au bonheur...
Mais pas ca.
...des sucettes gout caramel à la place des arbres, de la chantilly bleus à la place des mers, des nounours au chocolat à la place des gens et de la guimauve à la place du coeur...
Mais pas ca. Pas ce verre plein à ras bord et qui sentait la misère de ses sentiments, pas ce regard avide, pas ce mensonge déguisé en ivresse, pas de ce faux courage caché au fond de la bouteille.

Denni, tromperie, hypocrisie...
Alors elle est partie, le laissant encore plus seul qu'avant, soul et intrigué.
Mon corps frustré par ton non.


Longtemps il l'a cherchée. Mais ni dans dans la lune, ni dans les étoiles, pas même dans la brise qui chantait...
Erreur et douleur...
Dans ces filles paumées, aux corps trop parfaits et aux sourires impersonnel.
Et elles s'accrochaient à lui, leurs ongles enfoncées dans sa peau et leurs cris de plaisirs...

Juissance passagère d'une longue agonie.
Il la traquait, elle et son regard qu'il n'avait pas su affronter, trop lumineux pour lui.
Et une nuit il la trouva, se baignant dans une rivière de larmes, sous le reflet de la lune.
Ses longs cheveux dorés bercés par le vent, un couteau à la main.
Elle était en train de disparaitre, redevenir particule puis poussière, les yeux ouverts, les bras en croix...

Danse vers l'au-delà, transe de mon émoi...
Alors pour la retenir il plongea dans ses yeux.

Ses yeux. Deux pierres précieuses brillants dans la nuit noire, couleurs bleu ocean.
Il y vu la splendeur sauvage des vagues, la tempête qui y fesait rage, cette envie de se noyer dans un flot de desespoir, des rêves fracassés contre les rochers et sa vie s'ecoulant entre ses doigts.

Sel de tes souffrances, déclin et délivrance.
Ses yeux c'était tout un monde, tellement beau et criant de vérité qu'on pouvait bien s'y perdre.
Lointain ailleurs, un monde meilleurs.
Puis il prit sa gratte et joua pour la sauver, parce qu'il n'avait plus rien à perdre, et ses cordes ruisselaient de vie, et les notes s'envolaient dans l'ombre, legères, insouciantes et consolatrices.
Elle revint peu à peu et commit alors une faute : elle s'offrit à lui, confiante, jeune, vierge, belle et innocente qu'elle était.

Erreur et douleur...monde trompeur.

Elle l'embrassa doucement, enflammée de desir contenu.
Il hésita puis s'approcha, brûlé lui aussi.

Désabillé, mon corps...
Ils s'unirent dans la rivière salée devenue feu de joie, effleurèrent l'éternitée du bout des doigts, leurs corps chauds et son coeur froid.
Epluché, mon coeur...
Puis ils s'alongèrent côte à côte, et le bout rouge de la clope de Tom éclairait leurs visages ennivrés.
- Comment tu t'appelle ?
- Blue.
- Parce qu'il y a de l'eau dans tes yeux ?
- Les lâches n'osent pas me regarder.
- Je suis lâche.
- Je sais.
Ils s'endormirent sous la lune, comme des milliers d'autres amants blessés
qui chaque nuit s'oubliaient dans le corps de l'autre.
Elle se reveilla seule.

Betise, traitrise, hantise...

Blue ouvrit les yeux.
Personne.
Et tout devint noir.

Enfuis, tes notes...
Elle voyait rien, plus rien.
Crevée, ma vue...
Seule avec ce silence étouffant.
Cramée, ma joie...
Elle hurla de toutes ses forces,
à s'en décrocher la gorge.
Soudain une main. Une main dans la sienne.
Acceuillante, rassurante.
Une main amie.
Elle se laissa enmener,
laissant derriere elle les ruines de son amours.
Du moins le croyait-elle.

Il l'enmena chez lui, une grande maison apparament.
Il la nourit, la protegea, la prit sous son aile.
Mais elle voulait s'envoler. Il ne la laissait jamais sortir.
- Le monde est trop dangereux pour toi. Regarde dans quel état je t'ai trouvée.
- Dis, pourquoi tu veux pas me dire ton nom ?
- Et toi pourquoi tu vois rien ?
- L'amour rend aveugle. Mais...
- Quoi encore ?
- J'veux voir la lumière du soleil. Et manger des fraises alongée dans un pré. Et
- Tu vois plus rien de toute facon dit il mechamment.
Non, elle ne se plaisait pas ici. Et puis il y avait cette présence qu'il lui cachait.
Un jour elle surprit une conversation.
- Pourquoi tu l'a amené chez nous ? Pourtant c'est pas la première blessée...
Oh non. La voix de son destructeur.
- Celle là m'as touché, elle est differente. Toi aussi tu l'a sentie, non ?
- Toujours ta pitié. Tu veux faire une collection de coeurs brisés ou quoi ?
Avec tous les
Elle refusa d'en entendre davantage et s'enfuit par la porte restée entrebaillée.
Son coeur la guida, tébuchante, jusqu'à chez elle.
Sa chambre. Un clou, vite.
...Et des larmes de sang roulaient sur les joues inanimées de Tom, sur ce papier glacé
...et son âme écorchée se vidait de sa substance, goutte à goutte
...et dehors le soleil devenait noir, et les murs vides se teinterent de rouges
et elle bu la tasse, les yeux fermés.

Blue se reveilla.
Ouvrit les yeux.
Noir, toujours.
Elle voulut bouger.
Ses bras.
Ses jambes.
Son visage.

Mes ailes.
Prisonnières.
Enchaînnées.
Enfer.

"Blue, pourquoi t'as voulu t'enfuir ?
Tu sais pourtant qu'on ne m'echappe jamais."
Une voix en fer.
Tom.
"Et maintenant accroche-toi ma jolie. Il se pourrait que tu ai un petit peu mal."
Tout à coup elle sentit une très longue aiguille s'enfoncer dans son cou, froide, métallique.
Elle crut mourir de douleur.
C'était comme si on avait arraché son coeur encore tremblant de sa poitrine puis replacé au même endroit, traversé de centaines d'épines.
Son corps s'agita sans qu'elle puisse le contrôler, se convulsant dans tous les sens.
Et brusquement...
Lumière.
La souffrance disparu.
Blue cligna des yeux.
Elle se trouvait au milieu d'une immense salle betonnée, en sous-sol apparement. Ses pieds, ses poignets et son cou étaient entourés de petites chaînes. Et devant elle s'alignaient des centaines de cerceuils posés sur le sol à la verticale, soigneusements alignés en dizaines de rangés interminables.
Ils s'ouvrirent d'un coup.
Des poupées grandeur nature, toutes plus belles les unes que les autres, et lui ressemblant étrangement. Teints de porcelaines, blondes. Yeux fermés. La tête lui tourna.
Soudain Bill apparut devant elle.
- Excuse-moi pour la piqure, mais il fallait bien que tu retrouve la vue. Tu comprends maintenant.
- NON !!! J'VEUX SORTIR !!
Il la gifla.
- Tais-toi. Sans moi tu serais déjà morte.
- Mais...c'est qui ces filles ?
- Oh, des âmes blessées par Tom. Je les aiment bien, elles avaient toutes quelque chose de special. Dommage que mon frère ait toujours fini par leurs crever les yeux. Pauvres petites aveugles.
- Mais...et moi ? Qu'est-ce que je vais devenir ?
- Une poupée de cire, tu fera partie de ma collection. Tu verra, l'éternité n'est pas si longue.

Bill claqua des doigts. Aussitôt une énorme bassine en fer descendit du plafond grâce à des bras mécaniques ; elle se posa au sol, à quelques mètres de Blue.
Comme dans un cauchemar un cerceuil s'avancea vers la jeune fille terrifiée.
Non, elle ne pouvait pas finir comme sa, devenir le nouveau jouet de Bill, son âme emprisonnée à jamais sous des lumières artificielles...
- Bill...tu n'est pas aussi cruel ?
- Je te sauve, tu comprends pas ? Regarde tes bras. Tom t'as déjà tuée.
- Et si je n'étais pas comme les autres ? Si je pouvais vivre sans lui ?
- Menteuse. Moi même je n'y arrive pas.
- Je lui ai déjà dit non une fois.
- Ecoute...
- LAISSE-MOI SORTIR !
Pour la première fois il eut l'air d'avoir peur.
- Ne crie pas ! Tu vas les reveiller !
- DETACHE-MOI !
Des centaines de cerceuils s'ouvrirent en même temps. Il plaqua sa main contre sa bouche, mais elle parvient quand même à hurler.
- AU SECOURS !! A L'AIDE !!
Les barbies géantes avancaient vers eux, menacantes.
Bill avait l'air vraiment paniqué, à présent.
Il libera Blue, la prit par la main et ils coururent ensembles jusqu'au fond de la piece, là ou se trouvait la porte de sortie.
Elle était verouillée.

Blue s'accrocha à Bill.
- Qu'est-ce qu'on peut faire ? J'ai peur.
Les poupées avancaient, toujours plus nombreuses.
- C'est trop tard, a présent dit il calmement. Leur haine va se déverser sur nous et nous engloutir. A moins que...non.
- Quoi ?
Il la regarda étrangement.
- Il leur faudrait une âme pour les calmer. Mais n'importe laquelle. Seule une âme bonne, pur et sincère pourait les liberer à tout jamais.
Elles étaient de pus en plus proches, certaines à quelques pas d'eux. L'une d'elle leur tendit lentement sa main. Blue se placa derrière Bill. Celui-ci se retourna vers elle, souriant, et lui chuchota doucement à l'oreille :
"Excuse-moi."
Et il la pousa vers les poupées.
La première, main tendu, toucha son visage. Elle sentit un peu de vie la quitter, comme si toute joie avait disparut. La peau de ses joues la brulait. Elle voulut la toucher, mais il n'y avait plus de peau du tout. Juste de la cire, tandis que l'être en face d'elle retrouvait peu à peu forme humaine.
Aussitôt des milliers de poupées se ruérent vers elle.
Quelqu'un hurla.
Tom.

Il surgit tout d'un coup au milieu de ces âmes perdues.
D'ou venait il ? Du neant.
Ou étais il ? En enfer.
Ou allait il ? Dans les étoiles.
Il serra Blue contre lui.
"Je t'aime."
Leurs corps se figèrent.

Sacrifice et artifice...
Les poupées satisfaites ouvrirent les yeux.
Mers rouge d'âmes meurtris.
Les larmes s'ecoulèrent sur leurs joues, s'ecrasèrent sur le sol,
sanglante pluie d'amour bafoué.
Ainsi elles se vidèrent de toute leurs haine et disparurent.

Mon âme déchiré et ta flamme hantée...
Alors Bill grimpa en haut de la bassine pleine de cire chaude
et tomba, tomba, tomba pour mieux s'envoler.



Des siècles plus tard...

La jeune fille s'approcha de la statue, tremblante.
C'était tout simplement magnifique. Un couple enlacé dans un utilme effort avant leur fin. Tous deux semblaient auréolés de vie. Le garcon avait une expression de soulagement. Mais c'était surtout la fille qui la fascinait. Elle était vraiment belle, et semblait rayonner auprès de son amant, ses longs cheveux éclatants de lumière. Blonde, comme elle. Elle avait les yeux fermés.
Une legende affirmait que le createur, ayant fini son oeuvre, vit toutes les autres figurines de son atelier prendre vie, jalouse d'une tel perfection, et qu'il aurait mis fin à ses jours pour les proteger. Le bruit courait même que le couple était si reussi que parfois il revenait en ce monde. Evidement c'était completement faux. Elle se dit que les gens avaient parfois beaucoup d'imagination.
Elle quitta la piece pour allez visiter d'autres parties du musée, tandis que dans son dos deux yeux souvrirent brusquement. Des yeux bleus.
Revenir en haut Aller en bas
- Full Moon -
Fleuve d'Encre
- Full Moon -


Féminin Nombre de messages : 698
Age : 30
Localisation : Japon. Ou dans mes rêves, comme vous préférez =]
Date d'inscription : 09/07/2007

Ferme tes yeux...OS Empty
MessageSujet: Re: Ferme tes yeux...OS   Ferme tes yeux...OS Icon_minitimeMar 24 Juil - 14:15

Han. Bordel.
C'est magnifique...
J'en ai des frissons dans le dos.
C'est superbe.
J'adore <3
Bordellement merveilleux =]
Revenir en haut Aller en bas
http://bimbulle.skyrock.com
BOUFONNE
Scribouillard
BOUFONNE


Féminin Nombre de messages : 133
Age : 34
Localisation : Sur un nuage avec un crayon et du papier
Date d'inscription : 17/07/2007

Ferme tes yeux...OS Empty
MessageSujet: Re: Ferme tes yeux...OS   Ferme tes yeux...OS Icon_minitimeMar 24 Juil - 14:40

HAN c'est magnifique putain
je me suis laissé emporté dans ton
histoire' j'ai tout vue dans ma tête
les amoureux de cire ensemble a tout
jamais pour la vie et au dela
c'est beau l'amour hein ??
Revenir en haut Aller en bas
x__Fléau
Ministre de la Puissance
x__Fléau


Féminin Nombre de messages : 1147
Age : 35
Localisation : Au bord de l'amer...
Date d'inscription : 03/07/2007

Ferme tes yeux...OS Empty
MessageSujet: Re: Ferme tes yeux...OS   Ferme tes yeux...OS Icon_minitimeMar 24 Juil - 14:59

Amour sublime qui ne s'envolera jamais.
P't'etre qu'on devrait mourir, pour aimer éternellement...
Revenir en haut Aller en bas
http://atmeweiter.skyblog.com
Contenu sponsorisé





Ferme tes yeux...OS Empty
MessageSujet: Re: Ferme tes yeux...OS   Ferme tes yeux...OS Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Ferme tes yeux...OS
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Ouvre les yeux. OS.
» [TH] Funambules, les mains dans les yeux.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Océan. :: Fics. :: Musique.-
Sauter vers: