L'amoureuse [En cour]

<3
J'l'aime moi, Bleu ...

Putain j'l'aime aussi celle la.
Bleu.
Une vraie perle sortie directement de l'océan.

Youpiiiiiiiiiiiiiiiiii !
Tu recommences celle là !
=]
C'est merveilleux.
J'adore.
Super.
Rha j'vais encore une fois être transportée par tes mots jusque dans leur coeur et c'est formidable <3

Lui et Eux.
Mon Dieu j'avais oublié comme tes mots me faisaient battre le coeur Lily (L)
Rhaaan je t'aiime.
Je veux qu'on la fasse cette fic <3

Et je veux la suite. Je veux Bleu.

C'est magnifique.
Le plus beau des tableaux.
Un de ceux que j'aimerai accrocher en face de mon lit.
Comme ça, quand je me réveillerais, je le verrais. Je me plongerais dans sa contemplation. Et mon coeur battera fort, très fort. Je s'rais heureuse.
Et ce s'rait grâce à toi =]
Toi aussi tu m'manques, à un point ><
<33333333333333333

Apocalypse please : (L) Moi aussi t'aime. On va la faire cette fic. C'est une promesse éternelle.

Bim' Bam' Boum' : Pour l'instant le tableau est pas trop moche. Après.. xD Tu te réveillerais t'en crierais. Ca va pas être très beau la suite.


Une falaise noire, des coquelicots fanés.

La mer blanche d’écume, le ciel rose d’un coucher de soleil.

Et encore elle.

Bleu est sur la falaise. Au bord d’un précipice. Trois pas et c’est un allez simple pour le ciel qu’elle gagnerait. Trois pas ou plus. Bleu ne sait pas. La première fois qu’elle est venue c’était avec Lucas.

« Stop. Arrête toi. Ne vas jamais plus loin. Ne fais pas la distance restante, ne m’abandonne pas. »

Bleu s’imagine qu’il ne lui suffit que de trois pas pour mettre un fin à tout cela, mais finalement elle n’en sait rien. Peut être qu’il y en à dix ou qu’un seul. Et elle n’en saura certainement jamais rien.

« Encore là. »

Bleu s’imagine les cheveux doux de son frère flottant dans le vent, ses jambes collées l’une à l’autre, l’herbe folle dansé avec les plis de son pantalon. Bleu sent l’odeur qui le caractérise et sait de suite que c’est Lucas.

« Ou voudrais tu que je sois ? »

« Je ne sais pas. Peut être que je pense que ta place est parmi les nuages peut être que je crois que tu devrais vivre sur l’astre dont tu es tombée. Peut être que je le pense très fort. »

« Tu viendrais avec moi ? »

Bleu vient de se retourner pour faire face à un garçon qu’elle n’a jamais vu. Elle l’aime ce garçon. Elle l’aime plus fort que tout.

« Oui, je viendrais. »

Bonne réponse. Malheureusement, un voyage pour une destination telle qu’il a décrite n’existe pas.



Un banc vert, une souche de bois marron.

Les traces blanches appuyées, les stigmates bruns de la vieillesse.

Et eux.



Ils paraissent être des anges. Des personnes adorable et parfaites. Si parfaites que sans est écoeurant. La réalité est toute autre, c’en est rassurant. Un jour la vie se vengera de l’illusion qu’ils donnent. Des pièges, qui grâce à cette impression, ils tendent. Des pièges où un jour, ils tomberont. En attendant cette journée, ils surplombent le monde, telles des rois.

Leurs trônes, ce banc à la peinture verte écaillée. Leur monde, la mer, qu’ils voient en haut de la falaise.

Chaque rois, a des guerres à faire. La leur c’est de rester au sommet. Ne pas se laisser balayer par l’air du temps. Rester au sommet. Par tous les moyen. Ils s’en foutent pas mal de la morale. Des vrais connards. Et le monde, les aime, les adule. Injustice. Qu’est ce que la justice de toute façons ?

Dieu il a été con quand il a créé le monde. Dieu il a oublié de créer les règles de base. A quoi ça sert d’être sur la Terre pour jour à un jeu ou les participants peuvent tricher ? A rien. A en profiter. Comme ces quatre, là.

Heureux de se sentir supérieur. Heureux et fière comme des Papes.

Une main pâle, un manteau noir.

Une paire de basket grise, des présences rouge danger.

Et elle, et lui, et eux.



Lucas et Bleu rentrent chez eux. En faisant un détour, ils passent par les chemins perdus de la falaise. Parce qu’ils aiment bien emprunter les sentiers oubliés ceux dont tout le monde a peur de les prendre. Trop dangereux, ils donnent directement sur la falaise, pas de barrière au cas où on se tord la cheville, au cas où on serait ivres.

« On est les meilleurs, on n’a pas à s’inquiéter. »

La voix arrogante parvient aux oreilles de Bleu et de Lucas sans aucune difficulté. Elle est puissante, et montre une volonté de fer. Elle est insupportable. Bleu tremble. Elle ne « voit » jamais d’autre personne que Lucas et sa mère. Bleu a peur. Une peur bleue des humains, ces monstres pleins de défaut.

Ensemble. Lucas et Bleu, ils émergent des chemins battus, des fougères environnante et se laissent ainsi apercevoir.

« On écoute les conversations ? On vous a jamais dit que ce n’était pas bien ? »

Tant de haine dans la voix, tant de misère dans le regard. Des petits bateau perdus sur une immensité bleu « Aidez nous. »

Lucas ignore, entraînant sa sœur loin des déchets d’une belle vie. Sa robe blanche flotte derrière elle, suivant ses jambes frêles qui ne sont pas sur du tout.

« Et en plus ça ne répond pas aux questions. »

Et ça rit. Rire de misère. Rire qui donne envie de pleurer. Ils rient. Et ça fait peur.

J'm'en crev'rais volontiers l'coeur, de tes mots <3

Amoureuse de tes mots. Cette histoire me manque bien trop. Tes mots aussi ma funambule.

J'crois que cette aventure n'a pas fini de me mettre dans tous mes états. Peu importe.

Ma funambule, virevolte encore une fois avec les mots comme tu sais si bien le faire. Marche sur le délicat fil qui sépare le rêve de la réalité.

Bim'Bulle : Tu m'as manqué, toi. <3

GatZePower : T'sais, ton commentaire me montre un peu plus toute la tendresse que tu as a donner. Tu m'as manqué, aussi. <3

Vous m'avez toutes manqué. =]
Mais j'suis de retour, avec la suite. J'ai pas beaucoup écrit, mais j'vais essayer de me rattrapper tout de même.

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Une couette multicolore, un livre bleu.
Une étoile jaune lumineuse, un plafond blanc.
Et elle.

Et dans les enfers de son esprit, Bleu se perd. La solitude la grignote, l’avale avec ses crocs déjà trop meurtriers. Lucas est reparti rapidement. « Un compte à régler », Bleu sait très bien ou il est. Bleu ne dit rien parce que même si ils partagent les mêmes rêves, Lucas ne l’écoute pas quand elle parle de sa manière de conduire sa vie. Alors, Bleu se réfugie dans la chambre de son frère, rien que pour être un tant soit peu proche de lui. Rien que pour ça. Bleu elle a mal. Mal de ne pas pouvoir les couleurs de la couette de Lucas, mal de ne pas comprendre ce qu’il ressent, mal de se sentir incapable.
Un jour, Bleu est allée à l’hôpital. Pour ses yeux. C’était à l’époque ou son père était encore là, parce que maintenant son père il navigue sur l’océan. Il trompe sa femme folle et amnésique avec une autre femme, plus belle, encore plus folle, plus déchaînée.
« J’ai lu le cas. »
La voix du médecin résonne dans les oreilles de Bleu. En boucle, ça lui permet de ne pas oublier.
« J’ai lu le cas. »
Lu-cas. Elle n’était qu’un cas de plus, une lecture de plus, un sentiment de pitié de plus. Lu-cas. Lucas. Le seul qu’elle voulait avoir à ses côtés pour la protéger.
Bleu se sent fragile et dans les enfers de son esprit, elle se perd.

Un horizon gris, une main pleine de sang.
Une falaise noire, un banc vert.
Et lui, et eux.

Il marche. Vite. Il est en colère. Lucas est dangereux quand il est dans cet état. Bleu le calme, mais lorsqu’elle n’est plus là.. Lucas n’est pas du genre a ignorer les imbéciles. Parfois, il envie sa sœur. Elle, elle ne les voit pas, avec leurs expression de dégoûts qui donne envie de leurs cracher à la figure et de leurs hurler une bonne fois pour toute d’aller se faire foutre. Une bonne fois pour toute.
« Oh, mais qui revoit là donc.. ! »
Lucas en oublierais presque que ce n’est pas un sac de sable, mais un être humains. Un déchet de ce que peuvent être quelqu’un d’humain. Lucas ne veut pas crever dans un monde si inhumain et pourtant en frappant quelqu’un il n’arrange pas les choses. Impression d’être un monstre. Lucas s’arrête.
« Pourquoi vous ne m’avez pas aidé ? »
Et qu’ils tirent sur leurs clopes, tuez vous tout seul, ça arrangera le monde. Et qu’ils prennent une pose de branleurs, sur estimez vous, ça vous arranges.
« Pourquoi veux tu qu’on t’aides ? »
Et vlan, dans la gueule à Jean. Là, maintenant ce serait plutôt, vlan dans la gueule à Bill, mais ça Lucas ne la sait pas. Pas pour l’instant.

Des nuages blanc chantilly, de l’herbe rouge.
De la terre ocre, une mer turquoise huileuse.
Et eux, et lui.

Regarde, c’est ce que Lucas aimerait lui crier. Regarde, le monde. Regarde, le malheur. Regarde, les couleurs. Regarde en face, la chance que tu as. Regarde et tais toi. Contemple ce que ne voit pas Bleu. Contemple. Lucas a une larme qui coule, juste une. Pas plus. Mais celle qui coule ne vaudra jamais des milliers de larmes. Celle qui coule est acérée, lancinante de douleurs.
« Parce qu’on est ami, voilà pourquoi. »
Les mots sont lancés, craché, comme si ceux là étaient pestiférés. Comme les mots de Saez dans certaines chansons, ils font mal et la personne qui les envoie le sait. Ils ne sont pas pleins de cœur rouge et Bill le sait.
« Ami ? Si ce détruire, ce foutre la vie en l’air ensemble, vivre ensemble c’est être ami. Et puis de toute façons c’est bien plus drôle de te voir souffrir, que de t’aider. »
Lucas est tombé dans l’herbe humide du rosé. Prendre du plaisir à voir quelqu’un souffrir. Vague de rage. Bleu en a bavé de ça. Du sadisme. Bleu, Bleu, Bleu.. Bleu a l’âme et blues au corps.
Se reprendre, ils doivent tous se reprendre. Leurs sangs froids d’abord, puis après leurs attitudes. Mais dans combien de temps, chacun reprendra tout cela ? Question qui ne restera pas longtemps sans réponse. Attention, les réponses ne sont pas toujours vraies. Lucas le sait, Bleu l’ignore.
« Aide moi, s’il te plait. »
Tendre ou ne pas tendre la main, à cet abruti ?

Waw.
Etoiles tout plein les yeux.
J'aime.
Tu es de retour, et ta magie avec toi.
J'suis à nouveau accro mdr'

xD Je ne dirais pas que c'est une mauvaise dépendance.

Une haine noire, des cheveux blancs.
Le vent invisible, et les feuilles oranges.
Et lui, et elle, et eux.

Elle est arrivée, dans le silence chatoyant du jour qui se couche, pâle et fantomatique dans sa traditionnelle robe blanche et ses cheveux d’une des couleurs de l’arc en ciel. Les yeux noirs, grondants de colère et de ressentiment, aussi agressifs que les arbres menaçant de tomber un jour de tempête folle.
Lucas ne la pas vu tout de suite, il l’a juste senti. Le jeune homme a senti sa présence, et a reçu une aiguille en plain cœur. Bleu, et lui sont relié. Par tout. Pas seulement par leurs rêves de chaos et leurs envies de s’enfuir, non par tout. Lucas et Bleu ensemble, ils verront le monde en entier, la misère dans sa globalité et tout le reste.
« Bleu.. »
Un souffle, peut être le dernier d’une longue lignée de souffle heureux ou du moins pas malheureux comme les pierres d’Afrique.
La jeune femme tend sa main à Bill. Elle lui tend sa main, ses yeux ne voient rien, mais elle sait ou il est. Elle le sait et c’est tout. Bleu est ainsi.
Deux doigts qui s’effleure, un chatouillement dans la paume et une véritable poignée de main.
Voilà. Bleu a aidé un connard et le monde ne c’est pas arrêté. Il s’est juste détraqué.

La pluie drue transparente, le rouge sang qui coule.
Le bleu de ses cheveux, et le chocolat de ses yeux.
Et eux.

Ils chuchotent. Ca ne sert à rien. Les paroles s’envolent et s’entendent. Les chuchotis ne sont plus secrets et révélé au grand jour. Dommage. Compromettant, surtout.
« J’aimerais ne pas avoir de frère. »
« Ce type est vraiment nul. »
« Comme si on allait l’aider ».
Tous des faux culs, hypocrites. Bleu et Lucas doivent être des exceptions. J’aimerais bien qu’il y en est d’autre. D’autres exceptions.
Bill sent ses regards querelleurs sur lui. Il entend les chuchotements. Bill ne dit rien. Il vaut mieux. Enfin c’est ce qu’il pense. En réalité il est autant une enflure que les autres. Autant et peut être plus.
Le jeune homme se redresse, aidé par Bleu. Bleu aveugle. Non voyante de son âme noire. Corbeau comme ses cheveux.
« Merci. »
Tom, Georg et Gustav sont soufflés. Pas le temps de réaliser que c’est la première fois que ce mot sort de sa bouche que Bill est entraîné par une Bleu survoltée. Direction les étoiles, un portique qui grince, la liberté et l’euphorie.
Lucas les suit de loin, il ne veut pas laisser sa sœur avec un type pareil. Et « Na ! » pour les trois autres.

"Bleu a l’âme et blues au corps"

Exactement ça quand je lis.
J'sais pas quoi dire. Je regrette pas d'avoir lu, ça c'est sûr.
Droguée à Bleu et Lucas.
(L)

Comme elle m'a manqué cette histoire.
J'l'ai relue hier sur la PO tu sais. J'me sentais comme dans un autre monde, j'avais l'impression d'être en haut de la falaise et de vouloir me jeter, parce que c'est dingue le pouvoir qu'ont tes mots sur moi.

J'ai juste un sourire a vous envoyé.

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La balançoire avec ses cordes métal, la lune blanche.
Le manteau noir de la nuit qui tombe, et le vert d’un pull qui a trop vécu.
Et elle, et eux.

« C’est mon jardin secret. »
Bleu murmure. Elle ne veut pas que quelqu’un d’autre ne découvre ce petit bout de paradis. Cette balançoire qui donne directement, sur la mer. Quand on s’assoit dessus, on voit la mer. Quand on s’envole les étoiles. Parfois on voit même l’éternité. Juste la Lune et les étoiles reflétées dans la mer. C’est ça l’éternité pour Bleu.
La jeune fille s’assoit sur le petit bout rectangulaire, marron, et se balance doucement. Un peu plus haut à chaque fois. Bill est à sa gauche. Lucas à sa droite. Debout droits comme des « i », ils sembleraient qu’ils attendent. Attendent l’apocalypse où peut être l’absolution. Non, réellement ils attendent juste que la voix fluette de Bleu s’élève dans le monde.
« Pourquoi ? »
Un souffle. A peine plus bruyant que le bruit des feuilles de peupliers remuant dans une douce brise. Une des brises qui rafraîchit l’été.
« Pourquoi quoi ? »
Bill, lui soupire. Il en a marre de ces questions. Toujours les même. Sans arrêt. La cigarette est de retour dans sa main. Lorsqu’il souffle, ce sont des cercles de fumées qui s’échappent de sa bouche.
« Arrête. »
Lucas a crié. Le silence c’est fait, et on pourrait croire que le monde c’est stoppé le temps d’une plainte d’agonie.
« Arrête de faire des cercles. S’il te plait. »
Bleu ne voit pas cette fumée, mais si elle la voyait, elle aussi aurait criée. Bill est perplexe, alors à tour de rôle, le frère et la sœur, vont lui expliquer. Lui raconter la vie comme il la voit.

Gros battements de coeur dans ma poitrine.
Parce que c'est là que tu t'es arrêté sur la PO.
Ett je tremble d'envie de découvrir cette vie que tu vas nous raconter.
Parce que je sais que ça sera une des plus belless que je découvrirai.
Je comprends pourquoi elle te rend insomniaque Bleu.
Parce qu'elle même, elle est un rêve éveillé.
Comme cette histoire, comme tes mots, comme toi.

Bordel.
Pardon. J'peux pas dire plus.
(L)

Un rêve éveillé =]. Je t'ai dit l'autre soir que la fin me faisait peur.. Le rêve deviendra alors un cauchemar.

Bord'aile.
ou
Bord'hell.
Je t'en veux pas. Ce mot est celui que je dois dire le plus quand je sais pas quoi dire. <3

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Ses chaussures rouges sur fond nuit, son visage hébété coloré.
Une casquette blanche à travers les buissons et leurs vêtements hors de prix.
Et elle, et lui, et lui.

Un peu plus haut. Toujours plus. Peut être que Bleu espérait que la balançoire allait finir par s’envoler telle une fusée. Peut être que Bleu espérait quitter se monde de fou. Bleu, elle voulait juste s’en aller. Mais ça… Bleu pouvait toujours espérer, Lucas ne la laisserait jamais faire ça. Bill s’impatientait. Il attendait ses explications, qui sonneraient pour lui comme une leçon de morale. Explications un monde de désillusions d’espoirs. Lourde tache.
« Tes ronds de fumée de cigarettes, ils détruisent l’espoir. »
Lucas a commencé sa phrase en triffouillant la terre à ses pieds et la fini les yeux dans ceux de Bill.
Rien de mieux que de s’envoler, d’inspirer les embruns de la mer et le parfum voluptueux de la lavande qui pousse comme du chien dent. Rien de mieux que ça pour se donner le courage de continuer.
« Tu emprisonnes l’espoir. Ton espoir et tes rêves. Tu te détruis, tu.. »
Bleu n’a pas le temps de finir. Non. Parce que Bill ne veut pas subir ce refrain tant connu.
« Je sais bien que la cigarette donne le cancer. Que cette merde dont je suis dépendant me crame les poumons. Ma mère me le dit assez souvent. Mais tu sais quoi ? Je vous emmerde. »
Lucas voit bien l’ennui sur le visage de cette « Rock star ». Mais le jeune homme n’en a que faire. Si Bleu l’a amené ici c’est qu’il y a une raison. Elle pense pouvoir le sauver. C’est son caractère. Aider des salopards.
D’ailleurs elle reprend.
« Viens avec moi. »
Encore une fois, elle lui tend la main. Il la prend. Il l’avale.
« Lucas tu restes ici.
Le jeune homme redevint un garçonnet en un instant. Un gamin qui ne comprend pas ce qui se passe. Quelqu’un qui voudrait des explications, mais qui n’ose pas en demander sous peine de réprimande. Alors il formule un « pardon » inaudible et laisse couler sa sœur dans la gueule du loup victorieux.

J'voudrais tendre la main à Lucas moi.
Moi aussi la fin me fait atrocement peur depuis que tu m'as dit ça.
Mais j'suis sûre que n'importe qou, même sans étile, même dans le noir on arrivera encore à trouver de l'espoir.
Parce que c'est comme ça avec toi.

Toujours aussi incroyablement fantastique.
Si tu savais comme j'aime Bleu.
Mon plus gros coup de coeur perso je crois.
Complètement folle tu es, Lily.
Je t'aime.
[Stupidement géniale d'être VIP]

Si ça te fait peur, la fin, j'aurais rien du dire. C'est pas comme ça avec moi. Malheureusement. <3

Une envie de parler comme Maitre Yoda ? xD Je t'aime aussi. [Grandiosement géniale j'dirais.]

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Un sourire qui dévoile des dents blanches parfaites, un œil au beurre noir.
Ses cheveux blonds paille et son jean bleu recouvert de boue sèche.
Et lui, et Eux.

« On sais tous ce que ça signifie, hein ? »

Tom ricane. L’ambiance est malsaine mais cela est plaisant pour trois personnes sur quatre.

« Quand une fille emmène un garçon. »

C’est limite si Tom ne se construirait pas un podium pour narguer de haut Lucas. Après le cadet s’est à l’aîné de se prendre un poing dans la figure. Un bruit sourd se fait entendre, un médecin débutant donnerait le diagnostique rien qu’en entendant le bruit. Nez cassé. Et torrent de sang.
Tout de suite, bizarrement les deux autres interviennent.
Lucas se demande où est l’erreur pendant qu’il subit les violentes et rapides réprimandes des garçons. Pas en mot ne sortira de sa bouche. Surtout pas une supplication. Lucas a de la fierté un minimum. Bleu, elle c’est de l’orgueil dont est remplie, et elle le sait. Bleu est et restera une énigme pour tous. C’est ce que Lucas aime se dire. Frère protecteur. Un peu trop peut être. Entre les coups de poings et ceux de pieds, il balbutie.
« Jamais… Ma sœur…Ne sera…Une personne…Comme ça.
Ponctué par un crachat, l’effet est bœuf.
« Que faites vous ? »
Suivi d’un
« Lucas ? »
A demi chuchoté comme si la jeune fille qui arrive avait peur de déranger, de casser quelque chose de féerique. Tout le contraire. Mais Lucas est habitué à Violine, depuis longtemps.