Parce que vous seriez bien les seules à pouvoir comprendre.
Les divagations nocturnes
Que sonne minuit, qu'on assomme mes nuits
Que mes cauchemars taisent les rêves
Et qu'enfin, de mon sommeil je crève.
Etourdie de mes insomnies, ma tête m'échappe
Demain sera noirs de cernes et de baillements
Le souvenir honteux et cuisant de mon réveil somnolent
Le soleil sur mes cheveux noueux et embrouillés
Remplis de cette chaleur muette et affolante
Qu'ont les étoiles , les soirs de nuit noire, aveuglante
Brûlera mes yeux alourdis. Assommés.
Assommés de sommeil, effarés et effarants
Inavouable bêtise, inavouable avoeux
Que d'admettre son repos tumultueux.
Et je ne veux que sa bouche. Sa bouche d'enfant.