TH - 1000 Meere
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Infini. Liberté. A nous deux.
Il s'approcha de cette fille aux cheveux noirs comme la nuit.
Il la regarda dans ses yeux bleus purs.
Elle lui dit "Je te hais", mais il ne lui répondit rien.
Die Welt erstarrt - die Sonne ist erfroren
Il avança et elle le suivit pas à pas, elle l'appela plusieurs fois, laissant sa voix douce se perdre dans l'horizon, il était juste devant elle mais elle s'écorchait la gorge à crier encore et encore.
"Tom."
Elle murmura son nom comme si c'était la première fois. Elle chuchota son nom comme si cela devait être aussi la dernière.
Et en un instant -murmure- il se retourna.
Elle se rapprocha de lui pour qu'il ne reste plus que quelques centimètres entre leur deux bouches.
"Lyla"
Un murmure de prénom et déjà il continua son chemin.
Elle, elle resta plusieurs instants immobile, on aurait dit qu'elle voulait se confondre avec le vent pour poursuivre les échos de la voix grave de ce jeune garçon.
"On va où?"
"Arrète de crier Lyla."
"Ca va bientôt faire deux heures qu'on marche sur cette plage, tu veux pas faire le tour de l'Océan pendant qu't'y es ?!"
"Chuuut."
"Tu vas m'expliquer où tout cela nous mène ?"
Glauben nicht verlieren
Elle ne se plaignait pas souvent, mais quand elle s'énervait, on voyait ses yeux se tranformer en tempête, comme si la mer allait s'abattre d'un instant à l'autre.
Alors Tom s'arreta, se retourna et l'embrassa. Juste un istant -magique-, juste le temps que leurs lèvres se touchent puis se quitte comme remplies de passion, et puis il continua a marcher.
Ils marchèrent comme ça pendant longtemps encore, mais juste à un moment -loin- il s'arreta net -net-.
Il se retourna et regarda Lyla, comme ça, en silence. Et puis un murmure -ou deux-.
"Je te hais Tom."
"Je t'aime Lyla."
Et puis tout recommença -encore-. Elle le suivait à la trace piétinant son ombre. Il regardait droit devant lui, même si, à l'horizon, le Soleil descendait peu à peu, venant effacer le regard des inconnus.
Comme si Tom était un inconnu, non, lui ne baissait pas la tête, lui défiait le Soleil inlassablement.
La voix lasse de Lyla retentit.
"C'est encore loin ?"
"A mille mers d'ici."
"Mille mers..."
"Fais-moi confiance."
"Vas-te faire foutre Tom."
Wir müssen nur noch 1000 Meere weit
Noch 1000 Mal durch die Unendlichkeit
Dann sind wir endlich frei
Il frissona à l'entente de ces mots mais ne se retourna pas. Elle s'arreta quelques secondes et recommença à marcher en soupirant un "pauv' con" à peine audible -murmure-.
"J'entends tout."
Elle s'en foutait.
"Je m'en fouts."
Et Tom continuait de marcher. Il partait. Ils partaient. A la recherche de la liberté -liberté-, ils partaient rejoindre leur endroit secret.
Et ils marchèrent encore longtemps.
Au moins pendant mille étoiles.
[...]
Il faisait nuit quand ils atteignèrent la -presque- fin.
Doch irgendwie – schlagen uns die Herzen durch die Nacht
Vertrau mir…
Elle fondit en larmes quand elle vit l'infini -sans fin- devant elle. La liberté à portée de main.
"Je t'aime Tom."
Pour la première fois, Lyla prononça ces trois mots, cette phrase, si énorme qu'elle fait voler.
Tom la regarda et lui murmura quelques mots.
"Je t'aime aussi Lyla."
Niemand und nichts nehmen wir mit
Und irgendwann schauen wir auf jetzt zurück
Et après un dernier regard en arrière, et après avoir vu mille océans, mille mers derrière eux, il plongèrent dans l'infini.
Dann sind wir frei
Infini. Liberté. A nous deux.
Il s'approcha de cette fille aux cheveux noirs comme la nuit.
Il la regarda dans ses yeux bleus purs.
Elle lui dit "Je te hais", mais il ne lui répondit rien.
Die Welt erstarrt - die Sonne ist erfroren
Il avança et elle le suivit pas à pas, elle l'appela plusieurs fois, laissant sa voix douce se perdre dans l'horizon, il était juste devant elle mais elle s'écorchait la gorge à crier encore et encore.
"Tom."
Elle murmura son nom comme si c'était la première fois. Elle chuchota son nom comme si cela devait être aussi la dernière.
Et en un instant -murmure- il se retourna.
Elle se rapprocha de lui pour qu'il ne reste plus que quelques centimètres entre leur deux bouches.
"Lyla"
Un murmure de prénom et déjà il continua son chemin.
Elle, elle resta plusieurs instants immobile, on aurait dit qu'elle voulait se confondre avec le vent pour poursuivre les échos de la voix grave de ce jeune garçon.
"On va où?"
"Arrète de crier Lyla."
"Ca va bientôt faire deux heures qu'on marche sur cette plage, tu veux pas faire le tour de l'Océan pendant qu't'y es ?!"
"Chuuut."
"Tu vas m'expliquer où tout cela nous mène ?"
Glauben nicht verlieren
Elle ne se plaignait pas souvent, mais quand elle s'énervait, on voyait ses yeux se tranformer en tempête, comme si la mer allait s'abattre d'un instant à l'autre.
Alors Tom s'arreta, se retourna et l'embrassa. Juste un istant -magique-, juste le temps que leurs lèvres se touchent puis se quitte comme remplies de passion, et puis il continua a marcher.
Ils marchèrent comme ça pendant longtemps encore, mais juste à un moment -loin- il s'arreta net -net-.
Il se retourna et regarda Lyla, comme ça, en silence. Et puis un murmure -ou deux-.
"Je te hais Tom."
"Je t'aime Lyla."
Et puis tout recommença -encore-. Elle le suivait à la trace piétinant son ombre. Il regardait droit devant lui, même si, à l'horizon, le Soleil descendait peu à peu, venant effacer le regard des inconnus.
Comme si Tom était un inconnu, non, lui ne baissait pas la tête, lui défiait le Soleil inlassablement.
La voix lasse de Lyla retentit.
"C'est encore loin ?"
"A mille mers d'ici."
"Mille mers..."
"Fais-moi confiance."
"Vas-te faire foutre Tom."
Wir müssen nur noch 1000 Meere weit
Noch 1000 Mal durch die Unendlichkeit
Dann sind wir endlich frei
Il frissona à l'entente de ces mots mais ne se retourna pas. Elle s'arreta quelques secondes et recommença à marcher en soupirant un "pauv' con" à peine audible -murmure-.
"J'entends tout."
Elle s'en foutait.
"Je m'en fouts."
Et Tom continuait de marcher. Il partait. Ils partaient. A la recherche de la liberté -liberté-, ils partaient rejoindre leur endroit secret.
Et ils marchèrent encore longtemps.
Au moins pendant mille étoiles.
[...]
Il faisait nuit quand ils atteignèrent la -presque- fin.
Doch irgendwie – schlagen uns die Herzen durch die Nacht
Vertrau mir…
Elle fondit en larmes quand elle vit l'infini -sans fin- devant elle. La liberté à portée de main.
"Je t'aime Tom."
Pour la première fois, Lyla prononça ces trois mots, cette phrase, si énorme qu'elle fait voler.
Tom la regarda et lui murmura quelques mots.
"Je t'aime aussi Lyla."
Niemand und nichts nehmen wir mit
Und irgendwann schauen wir auf jetzt zurück
Et après un dernier regard en arrière, et après avoir vu mille océans, mille mers derrière eux, il plongèrent dans l'infini.
Dann sind wir frei
Infini. Liberté. A nous deux.