Le premier. Celui que j'ai le plus aimé ecrire. J'en riais de bonheur héhé xD
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Une soirée bien arrosée, comme les précédentes. Quelques sourires mutins adressés à la bonne personne, choisie avec attention et soin. Niaise, pour rendre le travail plus facile. Mais surtout, belle, il s’en va de soit.
Quelques verres, pour la rendre plus docile, des paroles qui sortent pêle-mêle, sans réfléchir à leur sens, dans l’unique but de la convaincre de sa soit disant honnêteté.
Une danse, la danse, celle ou il conclurait et ou il serait sur que l’affaire serait dans la poche. Bam, encore une fois, le jeu fonctionnait. Et ce soir encore, il emmerderait la menthe religieuse, lui prouvant une nouvelle fois que lui aussi pouvait amadouer ses victimes, et avec quelle facilité.
C’était tellement amusant pour lui, la rockstar adulée. Elles lui sautaient toutes dessus car c’est lui qui avait la réputation du mauvais garçon dans son groupe. Et sa lui plaisait, et il en jouait.
Nuits après nuits, il en choisissait une, jouait avec elle comme avec un pantin, en tirant sur les bonnes ficelles aux bons moments et puis, il la jetait. Et leurs airs dégoutés et déçus de ne pas être la fille, celle qui le ferait arrêter son infernal cirque, le faisaient sourire mais en aucun cas ne le faisaient douter. Comment avaient-elles pu espérer, surtout avec lui ? Trop bonnes, trop connes.
Les fans nommaient ce genre de filles « groupies » puisque pour elles, il n’y avait que lui et son frère. Enfin, surtout lui, puisqu’il était le seul à s’égayer de ce genre de plaisirs. Et ces groupies étaient qualifiées d’hystérique frapadingues dont l’unique but était de l’atteindre lui. D’où le fait qu’il est simple pour lui de choisir ses victimes. Le pire était que les fans puissent penser qu’il finirait par offrir son cœur à l’une de ses folles. Comment peuvent-elles penser à cela ? C’était totalement inimaginable pour lui, ce serait le rabaisser. Non, non. Jusqu’à preuve du contraire, c’est lui qui rabaissait et pas l’inverse. Ces petites gourdes étaient bonnes pour une nuit, pas pour une vie. Elles étaient bien trop inintéressantes et faciles à piéger.
Non, lui, il aimait la difficulté, et la concurrence aussi. Quoique concurrence, il n’y en avait surement pas, c’était juste pour flatter son égo qu’il disait sa.
Une clé qui tourne, une nuit déjà tracée, et leurs deux corps qui commencent leur danse langoureuse.
Ce soir encore, tu sembles croire avoir gagné.
Une chambre, comme les autres. Et semble-t-il, une victime comme les autres. Grande, blonde et bien faite, comme tu les aimes.
Mais Tom, n’as-tu pas remarqué cet air mutin qu’elle affichait aussi, cette lueur victorieuse brillante au fond de son regard ? N’as-tu pas remarqué avec qu’elle facilitait tu l’as obtenue alors que tout au long de la soirée elle n’a cessé de refouler tous les garçons, et même ton frère qui pour une fois avait tenté sa chance ? Et justement, si ton frère a tenté sa chance, c'est bien parcequ'elle ne s'emblait pas si niaise que sa. N’as-tu rien vu Tom ? Tes précédentes nuits avaient-elles été si simples pour que tu ne remarques pas tout cela ?
Tu es bien aveugle Tom. Ce soir tu n’as pas en face de toi une simple fille, belle, niaise, éméchée et un temps soit peu fan de ton groupe. Non, ce soir, tu joues avec la menthe religieuse en personne. Oui Tom, mais tu n’as rien vu.
Leurs langues se dévorent et des sourires diaboliques se dissimulent dans leurs baisers.
Ce soir Tom, tu penses l’avoir roulée mais tu risques de tomber de haut.
Et ensemble, ils atteignent ce que l’on nomme communément le 7ème ciel.
[...]
« Bonjour »
« Bonjour »
C'est le moment. Elle est assise face à toi, sur une chaise en osier, juste couverte d'un drap blanc, encore humide suite à votre ebat. Prepare-toi Tom, et profite de tes dernieres secondes de gloire. Tu lui sourris, et te prépares à passer à l'action. Mais avant, tu admires encore un peu sa beauté et te demande comment une fille comme sa s'est si facilement laissée faire. Pas une seule seconde tu as pensé à un piège, et pourtant.
Alors qu'il s'appréte à parler, elle le coupe.
« Ce que tu vas dire n’a aucune importance Tom. C'est à moi de parler.»
Il s’arrête et la regarde.
Tu es étonné Tom, sa ne faisait pas parti de tes plans. Ordinairement, elles auraient déjà commencé à te supplier pour d'éventuelles retrouvailles. Pas cette fois je t’ai dis.
« T'as mine triomphante du mec se préparant à ejecter sa partenaire, tu peux te la garder. Aujourd'hui c'est moi qui vait l'afficher car j'ai gagné.»
« Tu dis sa pour ne pas que je t’humilie, toi aussi. »
« Eh bien non. Mon très cher Tom – elle rit- aujourd’hui, ce n’est pas moi qui sortirais la première de cette chambre mais toi. Sache qu’on ne joue pas, avec moi … »
Elle s’approche de leur lit, ce lit dans lequel ils se sont unis cette nuit et ce lit qui signera l’humiliation du guitariste. Elle grimpe et le chevauche avant d’approcher son visage vers le sien, de quoi le faire rêver encore quelques secondes.
« … Mais que c’est moi qui joue avec les autres. »
Elle se relève, s’enroule dans un drap et attrape les vêtements du guitariste qu’elle lui jette brusquement à la figure, un sourire triomphant collé aux lèvres.
« Et maintenant, ta présence ne m’est plus d’aucune utilité, Tom Kaulitz. »
« Je te demande pardon ? »
« Tu n’admets pas la défaite Tom ? C'est que ces temps si tu as accumulé les victoires mais pourtant tu as joué et tu as perdu »
« Tu mens »
« Oh, serait-ce la gloire qui te rend sourd ou juste la peur de t’être fait rouler comme tu as roulé ces dizaines d’autres filles avant moi ? »
«Certainement p..»
« Ta gueule Tom. Je t'ai juste demander de m'écouter. Si, tu as peur, car tu sais que la situation t'echappe. Mais a force de jouer, on finit forcément par perdre. Comme on dit, la roue tourne.»
« Et pourquoi tournerait-elle aujourd'hui ? »
« Simplement parceque j'ai gagné. Et que si sa n'avait pas été le cas, je serai déjà dehors à l'heure qu'il est.»
Il se tait. Elle a raison.
Echec
« Et maintenant, tu vas voir ce que peuvent ressentir toutes ces filles qui sont passées entre tes cuisses. Dehors. »
Et mat.