Je pense bien qu'il a sa place ici. [xD j'en suis au chapitre deux mais c'est pas grave
]
J'me sens devenir folle au rythme des paroles de Doriel alors j'm'en fous.
Et puis parce que Camille est surement ma Maya.
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- Mais la femme du rêve : ressemblait-t-elle à votre mère?
- Laissez donc ma mère tranquille.
- Vous ne pensez plus à elle c'est ça?
- Laissez la tranquille vous dis-je.
- Bon. Parlons de la femme aimée.
- Laquelle?
- N'importe laquelle.
- Je ne l'ai pas aimée.
- Pas même un instant?
- Un instant innocent d'ivresse, de délire, ça ne compte pas.
- Pour ce qui nous occupe, tout compte.
- Je dis non.
- Je parle de...
- De qui? De la femme aimée? Elle ne compte pas, elle ne compte plus. Elle n'a jamais comptée. Je ne l'ai même pas touchée.
- Mais vous en avez eue envie.
- Oui peut-être [...]
J'ai fais un tas de choses dans ma vie sans vraiment les faire. Un beau matin, les traits décomposés, je me suis réveillé troubadour ; je me voyais chantant dans les rues, paumes ouvertes, implorant les passants de m'écouter, de reconnaître mon existence. L'ai-je fait? Bien sur que non.
C'est pareil pour Maya.
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Je n'ai pas oublié ces yeux ; je ne les oublierai jamais.
J'insiste là-dessus car, même si je me trompre, cela me semble important pour l'histoire: ils étaient rieurs, d'un bleu-noir singulier, irrégulier, à la fois troublant et apaisant. Bleu foncé comme une nuit de printemps sur l'océan, ou l'azur au-dessus du ciel. Un moment, ils semblaient brûlants jusqu'à la douleur ; puis sans sourciller, sans aucune transition, sous les paupières fines, ils s'ouvraient comme une offrande. [...]
Qu'elle dise un mot en me regardant et j'étais prêt à l'emmener jusqu'au bout de la terre. Qu'elle me prenne la main et j'aurais laissé la mort m'emporter vers le bonheur ultime avec lequel on ne transige pas.
C'est à cause d'elle que le bleu reste ma couleur préférée.
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