Et le linge volait [O.S]

Troisième O.S faisant partie de mon recueil. =] Ecrit juste après Bobital..
Ma copineuh celui là tu vas le recevoir écrit à la main dans la prochaine lettre. [xD Y en a qui sont privilégiée.]
Et bonne anniversaire ma magicienne de l'Espoir. Si je t'avais en face de moi je t'offrirais du bonheur que tu rangerais dans tes poches =]
Pour finir, bonne lecture.
Ah et le premier O.S de ce recueil est "Les marguerites faneront"
Le deuxième "Une tarte à l'abricot".
Et je vous annonce le titre du quatrième [Généreusement] "L'alcool coule à flots"

- Tokio Hotel -
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Il se trouvait dans une maison en bois datant d’une époque lointaine. Une maison humide et froide. Une grande maison avec la mer qui jetait ses rouleaux d’écume en office de jardin. Une maison que beaucoup de gens enviaient. C’était sa maison et il l’aimait. Il lui arrivait de la partager. Quelques nuits Marie dormait là. Dans le creux de ses bras. Ceux de Bill et ceux de la mer. Parfaites osmoses. Eux ça durerait longtemps. Pas éternellement comme la nuit et le jour ou le pain avec le Nutella, mais presque.

Entre deux soupirs à demi mots ils se parlaient. Juste après leurs nuits mouvementées. Jamais avant ou à un autre moment.



« Il faudra laver les draps. »



« Il faudra. »



C’était toujours comme ça entre Marie et Bill. Toujours. Le linge volait. Sur la corde à linge, les draps blancs se voyaient de loin. Un phare dans une mer de déchéance. Chute de deux anges. Un signe dans la nuit orageuse.

Marie se mettait à sa fenêtre et regardait la falaise. Si les draps étaient suspendus elle y allait. Elle empruntait le chemin côtier et marchait, marchait. Elle ne s’est jamais tordue la cheville, mais..

Bill vivait reclus dans sa maison. Le bruit des vagues était la seule musique qu’il acceptait maintenant. La visite de Marie était la seule qu’il acceptait. On lui avait fait trop mal à ce jeune homme. Beaucoup trop mal. Il finit le travail. Chaque jour il s’enfonce un peu plus. Déprime qui était normalement passagère. Celle-ci c’est bien installée. Avec ses baguages elle a élue domicile dans son être. Elle ne le quittera plus.

Ensemble dans leurs draps blancs, dans le silence après leurs ébats Marie et Bill attendent l’apocalypse.

Le linge volait, Marie le rejoignait, repartait.

Foutu cercle vicieux.

Et le linge volait..

Hu. Je m'imagine tous ça, et je suis vraiment époustouflé par ce foutu talent que tu m'envoies dans les yeux. Je vois la mer, cette étendue d'un bleu presque trop parfait et Bill renfermé sur lui-même. Ca fait mal oui, mais qu'est ce que j'aime ca. A mourir. (L)

Han. Ca m'retourne le coeur. Et ça l'envoit voler. Loin...
Une respiration en moins, un battement en plus.
Merci.

C'est superbe !
J'suis scotchée =]
Tu écris toujours aussi bien mdr'
Tes mots m'ont manqués.
Contente de les retrouver =]

LINGE blanc couleur
de la pureté d'un amour
plein de faille
immense cercle vicieux
mai ce LINGE sera toujours
la sur la corde
volant toujours

Tu peux me maudir sérieux. Parce que en plus tu as écris un vrai bijoux le jour de mon anniversaire en me le souhaitant. J'ai honte.

Honte de n'être pas venue avant. Sérieux je m'en veux T-T

Et j'sais toujours pas comment tu fais pour me transporter dans un lieu inconnu en si peu d'temps. Mais j'veux pas savoir.

J'veux juste y retourner, j'peux ?

Putain cette image du linge qui vole dans le vent je l'adore.
Et cette histoire qui se prend pour le vent j'en suis dingue aussi.