Nuits illuminées [OS]

J'ose à peine l'poster...



Aujourd'hui elle n'y croit plus. Non, aujourd'hui tout est finit. Depuis longtemps d'ailleurs.
Mais cette fois elle en a marre de rester à espérer. Parce que son espoir, il est partit en même temps que tout l'reste il y a quelques années déjà.
Sa fait trop longtemps qu'elle attend, tout comme les millions d'heures qu'elle passe ici, à regarder dans le vide, la tête qui tourne, les jambes qui s'laissent tomber à leur tour, les yeux qui s'brouillent et l'coeur qui s'lève.
Sa fait trop longtemps qu'elle attend c'moment, c'geste qui l'a sauvera d'une certaine façon. Parce que personne n'a jamais comprit son sens de «sauver» à elle, non personne. Pour elle sa veut juste dire partir ailleurs pour s'faire une vie meilleure. Ailleurs c'est là-haut, en en bas, peut-être même nul part, le néant. Et sa serait mieux, elle n'aura plus à s'poser tant d'questions. Alors oui, pour elle, sauver, sa veut dire partir loin, très loin d'tout ça. De c'monde qui n'tourne plus normalement, de c'monde qu'elle a comprit du haut d'son petit mètre et d'ces yeux océan qui ont vut des choses peut-être trop marquantes pour les supporter trop longtemps.
On lui répétait toujours que sa ira mieux un jour, qu'tout s'arrangera, qu'elle verra enfin qu'la vie est belle. De jour en jour sa s'dégradait, mais sa personne ne l'savait, personne. Et ils continuaient avec leur petit discour naïf chaque jour, dans l'espoir d'lui arracher un d'ces petits sourires qui fait briller l'monde. Parce qu'avant elle brillait, oui, tellement fort qu'elle a redonné d'l'espoir aux gens et qu'elle a finit par s'éteindre. Jamais rien ne s'est arranger, sa s'voyait à ses petits sourires timides qui s'faisaient d'plus en plus rares, à son teint pâle, a ses cernes qui lui rongeait l'visage, à ses yeux peut-être un peu trop rouges, à sa silhouette qui s'affinait toujours un peu plus et à son comportement. Renfermée sur elle même, elle a fait baisser les bras a pas mal de gens. Non, c'était finit, elle ne brillait plus et personne n'a jamais briller pour elle, sa aussi personne n'y avait fait attention. Alors elle s'était dit que c'était mieux comme ça, qu'elle préférait s'renfermer dans son petit monde que personne n'a jamais arriver à atteindre. Elle avait baisser les bras, elle aussi, à force de trop les tendre.
Et puis maintenant elle est là, debout au bord de c'pont, la tête levée vers l'ciel comme les ficelles d'un pantin trop usé par l'temps. Elle était là à attendre qu'un simple coup d'vent la fasse déringolé dans l'vide.
Un pied devant l'autre, doucement.

- Met pas l'deuxième.

Elle reste le pied droit tendu dans l'vide, le fixant avec de grand yeux, surprise de cette voix qui sort d'nulle part et que pourtant, elle à déjà entendue. Elle s'retourne et n'voit rien. Alors elle s'met à rire.
Un pied devant l'autre, doucement. Un pied... devant... l'autre.

- T'es sourde? Remet ton pied sur l'bord.

Elle s'retourne une nouvelle fois et apperçoit une énorme crinière. Elle rit à nouveau, se demandant si elle n'devient pas folle. Mais petit à petit elle disingue un visage, ce visage qu'elle a déjà vu.

- Machin la star?
- Ouais, épargne-moi le mot star.
- S'tu veux.
- Bon alors, tu descend?

Sans vraiment comprendre pourquoi elle descend du bord. Peut-être à cause de son regard qui la fusille de l'intérieur à trop être bourré de haine, de tristesse et d'espoir. C'regard que peu de gens arrivent à vraiment comprendre.

- Qu'est-ce que tu fais là?
- Peut-être la même chose que toi. Mais c'est toujours mieux d'être seul pour ça, non?
- Tu m'vire pour t'balancer?

Il n'a pas répondu et il est partit dans l'ombre, la laissant toute seule, comme une paumée dans un monde trop grand pour elle.
Elle a préféré rentrer chez elle.
Mais elle n'abandonne pas, jamais, alors elle est revenue l'soir suivant. Et il était là, à sa place.
Un pied devant l'autre, doucement, un pied... devant... l'autre. La vie devant soi.

- Tu m'as vraiment viré Machin. T'es égoïste hein.

Il se contente de rire avant qu'elle monte à ses côtés. Il lui tend sa main qu'elle attrape avec un sourire que la Lune illumine. A moins que ça n'soit son sourire qui l'illumine. Parce que ce soir, c'est un vrai, un d'ceux qui illuminait l'monde autrefois.

- Bordel tu fais mal aux yeux.
- C'est d'ta faute Machin.
- Apelle-moi plus Machin.
- Apelle-moi Luna.
- Enchanté Luna, moi c'est Bill.
- J'préfère Machin.
- T'es tétue ou quoi?
- Bon tu la ferme, oui?
- Tu brille trop pour t'éteindre maintenant.
- T'étais pas venu là pour sauter à la base?
- Luna... t'es sûr?
- T'entend rien, t'es sourd toi aussi?
- T'es aussi déséspéré qu'ça?
- Ferme-là Machin, tu brille beaucoup trop. T'avais pas un super jumeau qui t'aime de tout son coeur?
- Ta gueule Luna.

Et main dans la main, en s'insultant presque comme preuve d'amour parce qu'ils détestent ça, ils sautent dans l'néant.

On illuminera l'monde avec nos sourires à jamais gravés sur nos visages éclatés.

J'l'avais lu, tu sais.
Et j'en avais chialé.
Je r"commence ici, parce que tu l'mérites.
Tes mots m'font mal, mais c'est pas grave, puisque c'est le but.
J't'aime pour toujours ma Maux, tu l'oublieras pas hein ?

J'avais jamais vu décrit un saut dans l'ombre avec autant de passion.
Jamais.
Toi t'as réussie à le faire.

J'y peux rien, j'pleure tout le temps ^^
L'Oubli, c'est p't'etre ma plus grande peur.
J't'aime.
<33333

Putain.
Je ne sais plus si ça fait du mal ou si ça fait du bien.
C'est sûrement ça le talent.

<3
Oubie pas de respirer quand même hein.
Mais t'sais, j'le pense.

[T'as réussie alors la ferme. Si tu le dit c'est que c'est vrai. <3]

Je m'accroche à tes mots mais je crois que je sombre dans ton néant.
Là tu donnes de la Vie à ceux qui sont morts, tu fais chanter les muets et tu me fait rêver plus fort.
<3

Ouais folle d'avoir lu toutes vos merveilles.
=)

[xD Je sais, tu es bavarde --']

xD Tu parles, j'adore ça. Surtout avec les convers' debiles sur msn x)

Un pieds devant l'autre
la vie devant soi
le vide devant soi
sauter dans le vide
plonger dans tes mots
c'est tout ce qu'il me faut
pour être heureuse
aujourd'hui journée
de vacance a ce qu'il parait


ton OS est manifique vraiment

Wow'.
J'aime.
Hasards des circonstances.
Doutes, le temps d'une rencontre.
Et final'ment rien n'se passe comme on pourrait penser qu'ça devrait.
Parce que le défini n'a pas sa place dans la magie.
Magie d'tes mots, magie d'ton coeur.
T'fais voguer l'mien =]
Tu l"plonges dans l'âbime pour mieux l'faire remonter vers le ciel, puis t'en extirpe mon âme pour aller la scotcher aux étoiles.
Merci. Rien d'plus rien d'moins.
Merci.

De rien =)
Moi, c'est dans mon coeur que j'vais l'graver, ton sourire =]
Il brille autant que les étoiles, sinon plus...